L'Homme Facile - Hotel New Hampshire - Un Jeune Américain Les
Jolies Choses - Lestat Vampire - Lolita
Harry
potter à l'école des sorciers. J.K.
Rowling, GB, 1997.
Ed.
Folio, 302
pages, 6,40 Euros.
Note:
Suite
à la mort de ses parents, le
jeune Harry Potter est obligé
d'aller vivre avec son oncle et sa tante.
Ces derniers ne se montrent pas tendre
avec le garçon, préférant
porter toute leur attention à
leur fils, l'insuportable Dudley qui
méne la vie dur à Harry.
11 ans s'écoulent jusqu'au jour
où Harry reçoit une étrange
lettre qui térrifie son oncle.
Ce dernier décide de quitter
sa maison en emportant oute sa petite
famille mais où qu'ils aillent,
ils reçoivent toujours la même
lettre. Finalement le jour même
de ses 11 ans, un étrange géant
frappe à la porte de la cabane
où ils s'étaient cachés:
ce dernier vient chercher Harry pour
l'emmener à Poudlard, la célébre
école de sorcellerie. Débute
pour Harry un long apprentissage durant
lequel il découvrira ce qui est
vraiment arrivé à ses
parents.
Harry Potter est
l'événement de l'industrie
du livre de la fin du 20ième
siécle. Les fans n'hésitent
pas à passer la nuit sur le trottoir
pour attendre l'ouverture des librairie
set être les premiers à
lire les dernières aventures
de ce jeune sorcier. Tout ça
pour.....un vulgaire livre pour gosse.
Harry Potter est un livre comme il en
existe des 100 au rayon jeunessse de
n'importe quelle librairie. La plume
de JK Rowling n'a rien d'extraordinaire,
ce qui peut se comprendre vu que les
10/15 ans sont le principal public visé.
J'ai vraiment du mal à comprendre
l'engouement des adultes pour ces romans.
Niveau histoire, c'est la aussi très
limité, il faut dire que l'auteur
a toujours vu ses romans comme un ensemble
et donc on peut comprendre que ce 1er
tome sert à camper les personnages
principaux mais celà n'excuse
pas le côté trop manichéen:
les méchants sont très
méchants et les gentils très
gentils. Harry Potter a des relents
de Cosettte. JK
Rowling a créé un univers
plus ou moins cohérents (dragées
surprises de Bertie Crochue, le
quidditch..), ce qui n'est pas sans
poser certains problémes de logiques:
difficile de faire coexister deux univers
(celui des humains et celui des sorciers)
dont l'un ne connait pa sl'existenc
ede l'autre (oui ok c'est un livre pour
gosse mais au moins dans les contes,
il ya qu'un seul univers où
les sorciers existent). L'histoire du
livre ne débute véritablement
qu'au 2/3 du livre et les "épreuves"
que devra franchir Harry sont envoyées
en quelque pages (tout comme les matchs
de Quidditch). Difficile dans ces conditions
d'entrer vraiment dans ces scénes
et d'être véritablement
pris par l'histoire. Bref si vous avez
un petit cousin, filez lui le bouquin.
Si vous avez plus de 15 ans (même
avec une ame d'enfant), ce livre vous
apportera rien. Matez plutôt un
bon vieux dessin animé japonais.
L'homme
Facile. Catherine Breillat,
France, 1967
Ed. J'ai Lu, 117 pages, 23 frcs.
Note:-
Un homme qui vient juste
de rompre parcequ''il souhaitait avoir un enfant, ce
qui n'était pas le cas de son amie, rencontre
L. dans la rue dont il tombe éperduseument amoureux.
L. est très jeune (on lui donnerait 17/ 18 ans).
L'homme dont on ne connaitra jamais le prénom,
passe ses journées à penser à L.
et à ce qu'il pourrait lui faire. Et puis finalement,
L. finit par accepter d'aller chez lui. Il finira par
la "baiser" voire même la violer
Ce livre a provoqué
un scandale lors de sa publication en 1967 du fait de
l'histoire mais aussi du jeune age de son auteur; C.
Breillat n'était alors âgé que de
17 ans. De nos jours, le côté "provocateur"
de l'ouvre de Breillat ne retient plus du tout l'attention.
Elle est d'ailleurs obligée, dans ses films,
de faire venir des acteurs de X (en l'occurrence Rocco
Siffredi) pour qu'on parle d'elle. Le scandale ne fait
plus vendre. Mais revenons à ce livre. Je vais
pas m'étendre: ce livre est ennuyeux. Il ne fait
que 117 pages et pourtant il m'a fallu un temps fou
pour le lire tellement ce fût un supplice. Breillat
écrit si mal. On ne sait pas quand le héros
rêve ou si ce qui est écrit est ce qu'il
vit. Et surtout, on voit très bien que Breillat
écrit pour choquer. Elle s'amuse à répéter
à chaque page le mot sperme et ça en devient
barbant (oui même pour un cum lover ;o). Et hop;
un nouveau livre dans ma poubelle.
L'Hotel New Hampshire. John Irving, USA, 1995
Ed. Point, 572 pages.
Note: en lecture quand j'aurai le courage
Jeune Américain
(Un). Edmundt White, USA, 1982.
Ed.
10/18, 302
pages, 46 frcs.
Note:
Le
héros du livre (dont on ne connaitra jamais le prénom)
découvre peu à peu son attirance pour les garçons
et son désir d'être aimé par un homme malgré
la honte qu'il éprouve et la difficulté à s'accepter
(il tentera d'ailleur de différencier amour d'un homme et
homosexualité).Ses parents ont divorcés après
que sa mère ait découvert que son mari la trompait.
IL vit avec elle et sa soeur dans des suites dans des hotels de
luxe mais voyant que ses penchants homosexuels grandissent peu à
peu (au point où celui ci mastubera un autre garçon
lors d'une colonie de vacance)et pensant que celà est dû
au fait que son entourage est uniquement composé de femmes,
il demande à son père de le reprendre. Ce dernier
lui propose de l'inscrire dans un établissement privé.
Ce sera Eton. Là il fera la connaissance du Dr O'Reilly,
psychologue, qui accusera sa mère de son attirance pour les
hommes, et des Scott, couple en apparence tranquille qui, en réalité
cache bien des choses.
Edmund White est
l'un des grands écrivain de la littérature gaie contemporaine.
Un jeune américain est le 1er livre d'une trilogie qui se
poursuit avec "La tendresse sur la peau"
et se conclut avec La symphonie des adieux. Cette oeuvre pour partie
autobiographique décrit le parcours d'un gosse qui se cherche,
entre ses parnets divorcés, une soeur qui ne cesse de se
moquer de lui et des camarades de classe avec qui il a dû
mal à s'intégre. L'écriture est simple mais
efficace. Le sexe y a peu de place, les sentiments aussi.On a affaire
à un gamin qui se cheche, qui se sent attiré par le
corps des hommes, qui veut fuir le carcan famiale et qui subit
plus qu'autre chose. C'est d'ailleur la passivité du héros
qui est surprenante: c'est rarement lui qui provoque les choses:
quand il couche au début du livre avec kevin c'est à
l'initiative de ce dernier, c'est Ralph qui lui demande de le branler
et lui qui acquiesse sans broncher, même chose pour l'épisode
avec les Scott...Ce n'est qu'à la fin qu'il finit par prendre
l'initiative en proposant un plan à M; Beastie et en
décidant de le dénoncer, réaction que je considére
très symptomatique des pédés: une fois qu'ils
s'assument, ils ont un tel besoin d'exister qu'ils acceptent, en
contre partie d'une certaine reconnaissance, de détruire
les autres. Même si c'est,dans l'ensemble un bon livre,
on peut reprocher à l'auteur d'édulcorer certaines
scénes ainsi que la vie en tant qu'homosexuel: quand le héros
pénétre Ralph, on a l'impression que c'est tout à
fait naturel, qu'il n'y a pas de tabou imposé par la société,
tout au long du livre, il ne trouvera que des gens "gay friendly"
(à part un curé). D'ailleurs, les clichés ont
tendance à s'accumuler: le moniteur de camp pédophile,
le couple echangiste, le prétre gay... On a vraiment l'impression
à la fin du livre que le monde est constitué uniquement
de pédés qu'ils soient refoulés ou pas.A part
ça, on ne peut que tomber sous le charme de cette histoire
de la découverte par un gosse de son homosexualité
.
Les Jolies Choses. Virgine Despentes,
France, 1998
Ed. J'ai Lu, 252 pages.
Note:
Bien que jumelles, Pauline
et Claudine ne se ressemblent pas: la première
est rebelle, fidéle et s'intéresse peu
à son physique; la seconde est paumée,
belle et prête à tout pour réussir
dans la chanson. mais la nature a mal fait les choses
et c'est Pauline qui a héréité
d'une superbe voix. Claudine élabore alors un
stratagéme: Pauline chantera sur les disques
de sa soeur qui sera présentée comme la
vraie chanteuse. Mais les choses
se compliquent lorsque Claudine se suicide. Pauline
décide alors de prendre la place de sa défunte
soeur et de se faire passer pour elle. Elle découvrirale
passé et la vie de sa soeur où promotion
canapé et hypocrisie sont reines. Mais arrivera-t
-elle à berner l'entourage de Claudine?
Virginies Despentes nous livre ici un roman un peu trop
tiré par les cheveux: aucune personne ne réussira
à démasquer Pauline qui est pourtant très
différente de sa soeur. Ajouter à celà,
le côté très "conte de fée"
du bouqin: Pauline deviendra rapidement une star de
la chanson, et vous obtiendrez un livre qui ne mérite
certainement pas d'avoir obtenu le prix de Flore en
1998. D'autant plus que le style de Despentes est toujours
aussi criticable: absence de détails, passage
d'une scéne à l'autre sans prévenir,
manque de repères pour savoir qui est en train
de parler...et une fin à la mord moi le noeud
des plus moyennes. Après
le médiocre Baise Moi, nous voici donc face à
un roman bien moyen qui ne plaiera qu'à ceux
que la plume de Despentes ne rebute pas.
Lestat le Vampire. Anne Rice, USA, 1985
Ed. Pocket, 606 pages, 45 frcs.
Note:
Lestat est issu d'une famille
de noble. Il se fait remarquer lorsqu'il arrive à
tuer à lui tout seul toute une meute de loups
qui terrorisaient les campagnes. Il fera la connaissance
de Nicolas, un jeune artiste avec qui , il décidera
de monter à Paris. Et c'est à la capitale
qu'il se fera kidnappé par Magnus, un vieux
vampire qui souhaite lui passer le flambeau avant de
se donner la mort. Malheureusement, Lestat découvrira
rapidement que sa façon de vivre son statut de
vampire ne plait pas aux autres créatures de
la nuit qui essaieront dans un premier temps de le tuer
avant de suivre ses conseils, ce qui signifie, pour
eux, de renoncer à leurs traditions; choses qui
ne se fera pas sans mal.
L'auteur de ce livre Anne Rice est l'un des plus connu
dans le petit monde des fans de vampires. Pour autant,
on ne peut pas dire que ses livres soient de grands
chef d'oeuvre. Le probléme de Lestat le vampire,
c'est sa longueur. Autant les 300 premières pages
sont passionnantes autant on aurait pu faire l'économie
des 300 autres. Et puis, certains passages virent aux
grotesques notamment lorsque Lestat décide de
devenir Star du Rock. Enfin, Mme
Rice aurait pu un peu plus insisté sur les relations
Lestat/ Nicolas du point de vue sentimental. Au lieu
de ça, elle a préféré mettre
l'accent sur les realtions des plus malsaines entre
Lestat et sa mère.