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    Mordre Au Travers - Nicolas Page - Nouvelles sous ecstasy
    Particules Elementaires - Plateforme

    Mike contre attaque. 
     Michael Moore, USA, 2001

    Ed. 10/18, 224 pages, 7,30 euros. 

    Note: star01_yellow.gifstar01_yellow.gif

       Michael Moore est pas content, il en veut à Georges Bush et à son entourage. Il a toujours en travers de la gorge les magouilles du scrutin de novembre 2000 et il le fait savoir. Il dénonce la politique suivie par bush qui favorise l'industrie de l'armement au détriment de l'éducation.Il nous décrit une amérique trop sûre d'elle, qui oublie un peu trop qu'elle est le principal pollueur du monde, que les noirs et les femmes sont encore considérés comme des sous citoyens. Michael est énervé, yeaaaaaaaaaaaah mais ça ne l'empêche pas de faire des propositions pour arranger les choses.

       Ca y est, c'est fait, j'ai eu mon 1er contact avec Michael Moore. J'ai jamais vu un seul de ses films  tout au plus de longs extraits et quelques reportages. Soyons clair, j'ai pas été dçu par ce livre vu que je n'attendais rien de Michael Moore. Pour moi, cet homme est une caricature à lui tout seul. A la lecture de ce simili brulot, je me dis qu'il devrait consulter un psy ou se lancer dans le sado masochisme tant il aime s'auto flageller, lui le petit bourgeois blanc catholique.
       Il a beau descendre en flamme les usa, sa vision du monde est purement américaine. Prenons l'exemple des noirs: selon lui, il faudrait continuer à mener une discrimination positive parcequ'on continuerait à être raciste. La preuve selon lui: un blanc n'est jamais vraiment ami avec un noir. Si c'est peut être vrai aux USA, cette constatation ne vaut pas pour la France (ou alors je vis dans mon monde et je suis vraiment pas à ma place sur cette terre). Il dénonce l'interventionnisme des usa dans certaisn pays, mais ses solutions pour arranger les problémes  passent par l'intervention énergétique des USA.
    Autre exemple que ce livre est UNIQUEMENT destiné aux américains: quand il parle d'Israel, il propose comme solution que Arafat méne une politique de non violence comme l'avait fait en son temps Martin Luther King ou Gandhi, et il estime que "quand les images de vos souffrances aux mains de ces brutes (les policiers israéliens) auront fait le tour du mondee, celà provoquera  une telle indignation que le gouvernement israélien sera obligé de céder". Cette vision est typiquement américaine: à part les USA, dans le reste du monde, les opinions publiques condamnent fermement le gouvernement Israélien et ça n'y change rien.
       Malgré tout celà et bien qu'il y en a marre de devoir se sentir coupable d'être un homme blanc parceque les noirs.., parceque les femmes.., le livre se lit avec plaisir. Certains passages sont drôles, on y apprend des choses intéressantes sur les usa (notamment aux très nombreux chiffres qui pullulent dans ce livre et qui concernent l'illétrisme, la consommation d'énergie des usa..). Enfin apprendre est un bien grand mot, disons plutot que le livre est un condensé de ce qu'on connait déjà des usa (les pubs dans les écoles, le fait que les usa sont les plus gros pollueurs..). Pour quelqu'un qui n'a aucune culture, c'est un bon moyen de se remettre à niveau en ce qui concerne les aspects négatifs de la 1er puissance mondiale. Pour les autres, c'est un petit bouquin à lire dans les transports en commun. Ca pue parfois l'anti américanisme primaire, heureusmenet le côté provocateur gentil de Moore atténue ce sentiment.

     

    Mordre au travers. 
     Virgine Despentes, France, 1999

    Ed. Librio, 122 pages, 10 frcs. 

    Note: star01_yellow.gifstar01_yellow.gifstar01_yellow.gif

       Mordre au travers est un recueil de nouvelles écrites par Virginie Despentes. "Evocations tranchantes d'un quotidien noir, de drames intimes ou de rêves inquiétants...Ces nouvelles disent violemment la Femme dans son désir ou son refus du désir, dans ses colères, ses hontes inavouées, ses excés d'amour ou sa folie meurtière...La femme blessée, humiliée ou bien vengeresse et autodestructrice."

       Autant Baise moi m'avait laissé indifférent autant ce recueil de  nouvelle m'a plu. Certes comme tous les ouvrages de la sorte, tous les récits ne se valent pas mais en gros, on en a pour son argent. Certains passages sont par contre assez trash comme par exemple, dans " A Terme" où une mère décide de tuer son enfant qu'elle vient juste de mettre au monde et de lui arracher avec les dents son minuscule sexe. En fait, je trouve que Despentes est meilleure quand elle écrit de petits récits que quand elle essaie d'écrire un vrai livre, le fait qu'elle ne décrit pas assez les scénes n'étant pas très préjudiciable lorsqu'il s'agit de courtes nouvelles.

     

    Nicolas Page. 
     Guillaume Dustan, France, 1999

    Ed. J'ai Lu, 539 pages, 45 frcs. 

    Note: star01_yellow.gifstar01_yellow.gifstar01_yellow.gifstar01_yellow.gifstar01_yellow.gif

       Guillaume Dustan est un auteur gay séropo. Lors d'une signature en Belgique, il fait la connaissance de Nicolas Page, lui aussi écrivain et en tombe amoureux. Au cours du livre, on suit la vie au jour le jour, quasi minute par minute de Dustan, ce qui ne l'empêche pas de faire de nombreux retour en arrière sur sa vie sentimentale et de parler des autres hommes qu'il a "aimé" au cours de sa vie.

       Difficile de résumer un tel livre; c'est ,en effet, une sorte de patchwork de la vie de Dustan: se mélangent ainsi des passages de sa vie, une reproduction du journal intime de sa grand mère, certains des articles que Guillaume Dustan a proposé à différents magazines....Celà peut paraître déconcertant mais on s'y fait vite. On peut aussi trouver la vie de Dustan bien ennuyeuse: elle se résume souvent à "je me léve, je fume, je me branle, je me gode, je jouis, je mange". Pour autant, ce livre est l'exemple type du livre qui me plait car il nous améne à réfléchir même si parfois, les prises de position de l'auteur frise le ridicule (il milite pour l'eugénisme des petites bites). Mais la grande force de ce livre c'est la personnalité de son auteur: un véritable écorché vif un mec paumé qui souffre d'être rejeté par son père et qui pense trouver le salut dans la débauche.
       Cependant, on peut être choqué par certains propos tenus comme par exemple le fait que Guillaune Dustan ne se sente pas du tout responsable alors qu'il a contaminé en toute connaissance de cause un autre homme qui ne connaissait pas le statut de séropo de Dustan et sa réponse "t'avais qu'à mettre une capote".

     

    Nouvelles sous Ecstasy. 
     Fréderic Beigbeder, France, 1999

    Ed. Folio, 100 pages, 19 frcs. 

    Note: -

        Une dizaine de courtes nouvelles sans aucun lien les unes des autres si ce n'est qu'elles ont toutes été écrites, nous dit-on, sous excstasy.

        Voici donc le fameux Frédéric Beigbeder, le dandy de la littérature français, l'auteur le plus "hype" de sa génération et présentateur de l'émission télé la moins regardée au monde. Tant d'éloges pour un écrivain somme toute médiocre. Certes il fait preuve , parfois, d'imagination au niveau de son écriture comme en témoigne "Spleen à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle"où le récit n'est qu'une succession de question, mais son livre pue la suffisance, le côté "je suis un branché" de son auteur. Beigbeder n'a aucun talent si ce n'est celui de faire croire qu'il en a. Aucune émotion ne transparait de ces récits. C'est vide, c'est creux.
       A aucun moment, Beigbeder n'est crédible: quand il nous parle de sexe, on croirait entendre une émission de Fun radio à l'époque de Doc et Difool. il parle de cul parceque le cul fait vendre. Le titre même de ce recueil frise le ridicule: il nous dit avoir écrit ces nouvelles sous l'influence de cette drogue, beau coup marketing, beau packaging mais Monsieur Beigbeder, la littérature n'est pa sun bien de consommation comme un autre. Il se permet même de donner des leçons en 4ième de couverture: "L'auteur de ce livre déconseille au lecteur d'essayer l'excstasy", conseil des plus ambigu.
       Rien en sauve ce livre dont les histoires n'apportent rien et dont les fins sont plus que prévisibles (que celui qui ne savait pas avant même l'avoir lu , la fin de "Extasy à Go-go?)

     

    Les Particules Elementaires. 
     Michel Houellebecq, France, 1998

    Ed. J'ai Lu, 317 pages. 

    Note: star01_yellow.gifstar01_yellow.gifstar01_yellow.gifstar01_yellow.gifstar01_yellow.gif

       Michel et Bruno sont frères et pourtant ils sont très différents l'un de l'autre: Le premier, chercheur en biologie, préfére se réfugier dans ses recherches, sa vie sentimentales et sexuelles se révélant catastrophiques. Il espère ainsi concourir à l'avénement d'une nouvelle race asexuée et immortelle qui signera par là même la fin de l'humanité. Le second s'est lancé dans une quête désespérée du plaisirs sexuel, ce qui le conduira à fréquenter le lieu du changement, camping post-soixante-huitard où la liberté sexuelle est de mise. il y fera la connaissance d'une femme qui lui fera, il espère, découvrir le bonheur.

       The "claque". Jamais je n'aurai pu imaginer qu'un auteur aussi unanimement porté en triomphe par l'intelligentia parisienne puisse pondre un tel bouquin. Michel Houellebecq est un grand auteur. On en peut pas ressortir indemne de la lecture de ce livre.C'est un véritable pamphlet pour notre civilisation occidentale.Les "belles idées" défendues par mai 68 sont ici mis au banc des accusés et l'auteur démontre, d'une façon flagrande, leur côté destructeur pour l'humanité toute entière. La recherche du plaisir sexuel est une voie sans issue dans laquelle s'est embourbé les soixante huitards qui doivent 20 ans après faire face au désenchantement. Les mots font mal mais ils ne font que décrire le déclin de notre civilisation.

     

    Plateforme. 
     Michel Houellebecq, France, 2002

    Ed. J'ai Lu, 350 pages. 

    Note: star01_yellow.gifstar01_yellow.gif

          Michel est un fonctionnaire de quarante ans dont le métier au Ministère de la culture nepassionne guères. Son père vient de mourir dans d'étranges conditions mais il n'en éprouve aucune tristesse. Il n'entretenait avec ce père que des relations distantes. Ayant hérité d'une jolie somme d'argent, il décide de partir faire un voyage en Thailande. Il y rencontre Valérie, une jeune femme apparemment assez sage et réservée. Cette dernière travaille pour une grande société de voyage et elle cherche à savoir ce qui attire autant les occidentaux chez les asiatiques.
         De retour à Paris, Valérie et Michel se revoit. Débute pour eux une relation amoureuse intense où le sexe tient une place importante. Peu de temps après, Valérie qui vient tout juste d'être débauché de son ancien employeur par le groupe Aurore, est chargée, avec son ami Jean-Yves, de relancer toute une gamme de voyages organisés durement frappés par la crise, c'est l'occasion pour eux d'effectuer un voyage dans un de leur club de vacance. Durant ce séjour, Michel développe tout une théorie sur ce que recherchent réelement les touristes occidentaux: qu'ils le reconnaissent ou non, ce qui motive les Européens dans le choix de leur destination de vacance c'est la possibilité ou non de s'offrir du sexe moyennant finance. Emballé par ses propositions, Jean- Yves et Valérie décident de réorienter totalement leur ligne vers un "tourisme de charme."

         Houellebecq, le fils maudit de la littérature française, a voulu marquer un grand coup avec ce livre. Publié aux éditions Flammarion en 2001, ce roman avait le parfum du scandale et sa sortie a succité une double polémique. D'une part, au moment de son lancement en librairie, Houellebecq donna une entrevue où il qualifia l'Islam de religion la plus conne du monde. Il n'en fallait pas plus pour que certains lient ces propos au livre. Oui, la religion islamique est épinglée dans ce roman ("Jamais en terre musulmane, l'intelligence et le talent ne pourront trouver leur place") mais la critique est suffisamment grossière pour qu'on n'y préte pas tellement attention d'autant plus que sur 350 pages, celà se résume à une ou deux pages maximum. De toute façon, l'occident n'est pas épargné, les enfants non plus..en fait tout y passe.
       D'autre part, le livre prend une position assez ambigue sur le tourisme sexuel. Ce dernier y est présenté comme quelque chose de normal, comme un filon qu'une société commerciale cherche à exploiter sans porter aucun jugement de valeur. C'est peut être cru mais c'est la réalité des choses. Le guide du routard et cie sont hypocrites quand sur leurs livres ils rappellent que le tourisme sexuel c'est pas bien alors qu'ils savent très bien que l'attrait principal et parfois même le seul attrait de certains pays, c'est le sexe. Comme le fait comprendre si bien ce livre, si il n'y avait pas la peur que quelques bien pensants s'insurgent à cette idée et fassent tout un taulé, les sociétés de voyages se seraient ouvertement lancé dans le tourisme sexuel. Voir les 3 personnages du livre parlaient aussi librement de la prostitution comme valeur ajoutée au voyage organisé, mettre le sexe au même niveau qu'une balade en jet ski, tout celà permet de mettre sur le banc des accusés notre société capitaliste où l'homme est une marchandise comme une autre. Pas à un moment, Jean Yves ou Valérie n'auront une pensée pour les prostitués. Pour eux, il est normal que ces personnes se prostituent. C'est cruel mais c'est notre réalité qui est cruel. La prostitution constitue encore une barrière (notamment parcequ'elle est lié à la pédophilie) qui tôt ou tard tombera sous les coups de butoirs du capitalisme.
       Le véritable scandale de ce livre c'est la médiocrité de ce dernier. Houellebecq semble nous ressortir la même soupe que dans ces précédents ouvrages et désormais, çe ne passe plus: toujours les mêmes personnages, toujours le même pessimisme... ça finit par lasser.

      Suite

 

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