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 Home >> Homosexualité >> A travers l'histoire

L'Histoire de l'homosexualité à travers l'histoire. 1ère partie
Veuillez ne pas reproduire ce texte sans autorisation.
par Scandy

'homosexualité existe depuis la nuit des temps. Si beaucoup pensent que le combat pour faire accepter l'homosexualité est en train d'être gagné, il serait opportun à ces personnes de se rappeler que l'histoire de l'homosexualité n'est pas une ligne droite qui va de plus en plus vers l'acceptation. Il n'y a pas un avant qui serait fait de rejet, de souffrance et de répression et un maintenant plus heureux qui serait chose acquise. Comme le montre le passé, les homosexuels ont déjà connu des période de relative tolérance à leur égard, (notamment en grèce antique et dans l'allemagne pré- nazie) ce qui n'a pas empéché d'être persécutés quelques temps après alors qu'on pensait alors que rien ne pouvait arréter la marche vers leur totale intégration dans la société. Il semble donc intéressant de retracer l'histoire de l'homosexualité pour rappeler que le combat ne s'arrétera jamais et qu'il est nécessaire de rester vigilant. Cette bréve étude permettra, en outre, de tordre le cou à certaines idées reçues.

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La Grèce antique: péderastie et rite initiatique.


vant de parler de la Gréce et pour ne pas laisser penser que le probléme gay est purement occidental; il est bon de rappeler que les pharaons comptaient des jeunes garçons dans leurs harems et qu'au japon, les samourais, emblémes de la force, se livraient à des relations homosexuelles.
 

Concernant la Gréce, on pense que l'homosexualité y était totalement acceptée, ce qui n'est pas complétement exact, les choses étant beaucoup plus complexes. Certes la "paiderasteia" y était acceptée mais celà n'est pas exactement ce qu'on désigne de nos jours par le mot "Homosexualité".Ce que les grecs encourageaient, c'etait l'amour entre un homme (eraste) et un jeune garçon (éroméne) alors que l'amour entre deux hommes était plutôt considéré avec mépris.
Dire dès lors que l'homosexualité a eu son age d'or en Gréce antique est faux. Il faut se rappeler que le culte du corps était omni présent à l'époque, "disposer" d'un jeune garçon (ce qui impliquait un corps sain, svelte, imberbe..répondant à tous les critères de beauté de l'époque) était donc très valorisant et n'était donc que le paroxisme de ce culte.

La relation entre ces deux personnes de sexe masculin répondait aussi à un rôle éducatif: si le plus agé pouvait admirer la beauté du corps du benjamin, en contre partie, il devait servir de modéle pour ce dernier. La pédérastie y est donc considérée comme un rite initiatique entre un adulte (le maitre) et un jeune garçon (l'éléve), d'un rite social de passage, où l'enfant élevé par les femmes s'émancipe pour devenir un homme.
 

es relations entre le maître et l'éléve étaient théoriquement platoniques mais dans les faits, celles-ci étaient souvent sexuelles. Dans ce cas, les régles étaient très codifiées: l'adulte devait jouer le rôle de l'actif, le jeune garçon étant là et uniquement là pour le plaisir de son ainé auquel il devait obéir.Si il venait à ce que l'adulte soit, dans un rapport sexuel, celui qui soit le passif, il se faisait rapidement rappelé à l'ordre et subissait de nombreuses critiques. Et c'est très symptomatique de la raison pour laquelle la pédérastrie était acceptée en Grèce antique, raison bien peu glorieuse.
 

En effet, si on acceptait ces relations homosexuelles entre un adulte et un garçon, c'etait avant tout parceque la société grecque était mysogine et que la femme y était traitée avec mépris. On ne se mariait pas par amour mais pour des raisons basement politiques , financières ou religieuses. Le célibat était très mal vu et même dans certaines villes comme Sparte, celui-ci était puni par la loi.

Coucher avec une femme était donc avant tout pour s'assurer une déscendence. Alors que l'amour vrai et noble, la recherche du vrai plaisir charnel se faisait entre hommes. La péderastrie était donc avant tout une traduction du machisme de la Grèce antique.
D'où aussi , le fait qu'on n'acceptait pas que l'adulte soit le passif car dans ce cas, il se rabaissait au niveau de la femme et il n'avait plus , vu son age, l'excuse de la jeunesse qu'avait le jeune garçon avec qui il couchait.


De même, on n'acceptait pas que ces rapports se poursuivent une fois que le garçon arrivait à l'age adulte. L'éraste s'occupait du jeune garçon de 12 ans à 18 ans, c'est à dire à partir du moment où la barbe apparaissait

L'homosexualité fût parfois institutionnalisée dans certains milieux aristocratiques ou dans l'armée. Ce fût notamment le cas à Sparte ou à Thébes. On invoquait souvent pour justifier une telle tolérance, l'atout militaire que l'homosexualité représente: en effet, deux amants côte à côte sur un champ de bataille, sont plus combatifs puisque ce n'est pas seulement leur vie qui est en jeu mais aussi celle de leur amant. Le bataillon sacré de Thébes composé uniquement de couples gays remporta de très nombreuses victoires pendant 30 ans et il fallût toute l'armée d'Alexandre pour en venir à bout.

 

On préte aussi à des homosexuels, le meurtre de nombreux tyrans et un rôle primordial dans l'installation de la démocratie dans plusieurs villes. Ils ont donc parfois joui d'une réputation de courage et d'amour de la liberté.

Mais dans tous les cas, si on tolérait l'homosexualité, c'etait à condition que les concernés se comportent comme des hommes et on refusait qu'ils agissent comme des "folles" sous peine de se voir rejetés et traités de « culs-larges ».

 

Les historiens grecs, Éphore et Strabon, évoquent ,quand à eux des mythes selon lesquels des hommes vennaient kidnapper des garçons et les emmènaient dans les forêts, où ils les gardaient pour en faire des hommes. L'apprentissage durait deux mois, au cours desquels il y avait pénétration anale. Voir son fils enlevé etait très honnorifique, et c'est pourquoi les familles se montraient peu entrainte pour empécher ces enlévement.

Comme le dit Michel Foucault, il faut donc rejeter l'idée que l'homosexualité était tolérée à l'époque de la Grèce classique. d'une part, il s'agissait plus d'une bisexualité puisque les hommes y étaient mariés et d'autre part, parceque, les pratiques qui y étaient acceptée étaient strictement définies  et enfermées dans un carcans de régles

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e sort des gays va subir un changement avec l'arrivée du christianisme mais à ce sujet, il est nécessaire de rappeler certains faits. La Bible, livre saint commun aux trois religions monothéistes, condamnait déjà l'homosexualité, ce n'est donc pas une nouveauté "chrétienne".

Sodome et Gomorrhe, furent ainsi détruites par le feu du fait de leur "dépravation homosexuelle". Et on peut lire, dans le Lévithique, "quand un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont commis tous deux une abomination. Ils seront punis de mort"
Mais surtout l'équation largement répandue "christianisme = répression" est inexacte. Comme l'a démontré John Boswell, ce que l'on va qualifier de morale chretienne, à savoir la monogamie, interdits à propos de la sexualité.. tout celà existait déjà avant l'avénement du christianisme.

 

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Les textes sont © Scandy