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La tapette
Ne
pas hésiter à frapper fort
Bien avant la pédalexploitation
(du pédé à toute les sauces et partout, "toi aussi
adopte ta pédale et tu seras hype top tendance.
En plus, ça mange peu et c'est très fidéle...heu....enfin..."),
la tapette était à la mode dans les cours de récré
de la France entière.
On les retournait d'un geste rapide et vif, chacun
son tour, on leur bourrait le fion..hola malheureux,
on s'égare. Je parlais de la tapette, le jeu avec
les images autocollantes Panini. Pas de place à
la vulgarité sur ce site que diable, qu'allez vous
imaginer? o-O
Donc tous les matins, on était impatient d'aller à l'école (je serai pas surpris d'apprendre que Panini et le ministère de l'éducation étaient de méche..o-O) et retrouver ses potes dans la cour de récré.
On se ramenait avec son paquet d'images
qu'on avait en double et soit on les échangeait
(ha voir défiler les images de l'autre et dire "j'ai,
j'ai, j'ai, j'ai pas" en attendant fébrilement
la fin pour savoir contre quoi on pourra échanger
pour enfin avoir cette putain d'image qui nous manque)
soit si on était un mec, un vrai, on les jouait
au jeu de la tapette. La tapette c'etait pas pour
les pédés.
Les régles étaient simple: une image posée sur le sol, une main et hop on tapait et on faisait en sorte qu'elle se retourne. Après chacun pouvait accepter ou pas les variantes: avec ou sans colette, avec ou sans coté, selon qu'on accepte que l'image soit un peu plié pour faciliter le retournement.
Y avait des vrais killers, des
mecs qui gagnaient toujours, c'était les stars de
la cour de récré. Des fortunes se sont faites et
défaites. Et puis y avait les tricheurs ceux
qui mouillaient un peu leur main avant pour que
l'image s'y colle mieux...
Le pire c'est que l'image avait tellement
souffert dans le jeu de la tapette, que souvent
elle était tellement abimée qu'elle valait plus
rien.
Qu'est ce qu'une enfance sans bille? Tant de parties, couché par terre pour
en gagner toujours plus et amasser les calots. Les plus malins les rangeaient
dans une trousse, les moins chanceux les mettaient dans leurs poches au risque
qu'un abruti ne décide de donner un gros coup dedans pour les faire toutes
tomber et voir les autres camarades sauter dessus pour récupérer le max de bille
pour eux o-O
Si on pouvait y jouer sur la terre en creusant un petit trou, l'idéal restait d'y jouer sur les plaques en fer qui entouraient les arbres. Vu que dans les cours, il n' y a pas beaucoup d'arbre, dès qu'on entendait sonner la cloche il fallait se précipiter dans la cour pour être les premiers et monopoliser l'arbre. Rien n'empêchait de jouer des fausses, comme ça à la fin de la partie, les billes étaient restituées à la propriétaire (même si parfois celui qui avait gagné tentait de faire croire qu'on jouait pour de vrai).
Chaque style de bille avait son nom: les agates (les plus simple) les schroumpfs (des bleus transparentes avec un peu de couleur), billes oeil de boeuf, les billes de terre, .Perso je détestais les transparentes avec un filet de couleur à l'intérieur alors que les dorées me faisaient rêver o-o
Dans ma maison sous
terre
O ma oé o ma oé
O telle telle
ouistiti
O telle telle ouistiti
One, two,
three...
Les Tests d'endurance.
L'humiliation
annuelle
e haisais le sport à l'école. J'étais nul, jétais gros, c'était de l'humiliation quotidienne. Sniff sniff. Et le pire c'était quand l'humiliation avait lieu devant toute l'école. Chaque année, l'école organisait un test d'endurance dans le square juste à côté de notre école. Tous les éléves de Cm1 et Cm2 étaient présents. et je savais très bien que j'irai jamais jusqu'au bout et que je serais celui qui allait abandonner le premier. J'essayais tant bien que mal de surpasser la douleur pour que Bouboule, le plus gros de l'école lache avant moi mais rien n'y faisait. o-o
Le seul avantage à vite finir c'est qu'après
tu voyais les autres continuaient à suer comme des porc pour tenir
alors que toi tranquille t'étais assis. Autre consolation: on te
remettait une jolie photocopie d'un "diplome" disant que
t'avais tenu x minutes au test d'endurance le tout signé par le
responsable de l'organisation et par une photocopie de la signature
du délégué aux activités sportifs de la ville de Paris. Trop sympa....