Nostalgie L'Amstrad CPC 464 L'ordinateur
qui encule ta PS2
1984 est une date à marquer d'une pierre
blanche pour tout accros à l'informatique
et aux jeux video. C'est à cette date que
Amstrad, une société anglaise don't le nom est la
contradiction d'Alan Michael Sugar TRADin,
son créateur, décidait
de se lancer sur le marché de l'ordinateur
personnel pour concurrencer notamment le Spectrum
de Sinclair. Allait naitre un des plus grand succés
informatique: le cpc 464 qui s'écoulera à
plus de 2 millions d'unités principalement en France
et en Angleterre.
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a particularité du CPC 464 était
d'offrir un lecteur de cassette intégré
et un écran indépendant. Les bourses
les plus modestes pouvaient acheter la version monochrome,
en clair l'écran affichait qu'une couleur:
le vert plus ou moins foncé. Ce qui est amusant
quand on sait que CPC signifie Colour Personal Computer Devant le
succés, Amstrad allait lancer l'année
d'après le cpc 6128 qui remplaçait
le lecteur k7 par un lecteur de disquette et qui
était équipé de 128 Ko de Ram.
Si il est difficile pour ceux qui n'ont pas connu
cette période de se rendre compte de l'ampleur du phénoméne
qu'a été l'Amstrad CPC, la firme ayant
complétement disparue, il suffit d'étudier
les magazines consacrés à l'informatique
qui sortaient à l'époque: la moitié
des titres étaient exclusivement consacrée
à cette machine, l'autre moitié était
généraliste et faisait une part belle
à cet ordinateur. Amstar mais surtout Amstrad
100% qui nous offrait chaque mois un super dessin
comme couverture et dont les membres ont par la
suite lancé Player One, ont bercé
mon enfance.

Bien sûr, tout n'était pas rose
avec cet ordinateur. D'abord, l'écran: si
cette machine était d'un prix abordable, c'est
que souvent elle était livrée qu'avec
son écran monochrome et jouer sur un écran
tout vert, c'est vraiment space. Heureusement, Amstrad
proposait une petite boite qui permettait de relier
son CPC à sa télévision et
là le choc: j'étais jeune, plein d'espoir,
je chargeais Bruce Lee, un de mes jeux préférés,
anxieux d'en découdre avec le ninja et le
sumo et là c'est le drame: le sumo était
de couleur verte et mes rêves d'enfant se
sont effondrés. Non mais vraiment quelle
idée de faire un sumo de couleur verte o-O
 utre chose bien chiante: le lecteur de cassette.
Si le bruit stridant que faisait le lecteur quand
il chargeait les jeux me manque (en gros, ça
faisait :"toudouuuuutouuuuuuuscriscriscriscriscriscriscri"),
il faut reconnaitre que ça prennait un temps
fou avant de pouvoir jouer. Pour nous faire patienter,
les éditeurs nous offraient un écran
d'accueil qui se découvrait petit à
petit: au début l'écran était
noir et petit à petit par vague successive,
une ligne s'enlever pour découvrir l'image.
et j'étais là fixé pendant
5 minutes devant l'écran pour voir l'image
qui une fois complétement affichée
annonçait que le téléchargement
allait bientôt prendre fin.
Et je vous parle
pas du moment où les jeux sont devenus plus
évolués et où il fallait charger
à chaque fois, chaque niveau (les chargement
de la ps 2 me rappellent un peu ce désagrément
sauf que pour le cpc c'était beaucoup plus
lonnnnnnnnnnng); et puis leprobléme des k7
c'est que ça s'use vite o-o.
Mais à part ça, le CPC trouait
le cul. Ok les graphisme était pas géniaux,
le son énervant mais niveau gameplay et fun
on a rarement fait mieux. Ha ces parties de fruity
franck en famille (oui parceque à l'époque
les jeux vidéo étaient une activité
assez familliale), Barbarian et ses têtes qui
roulaient , Bomb Jack et ses trésor à ramasser
dans l'ordre...
Malgré son processeur rapidement dépassé,
le CPC 464 était toujours à la pointe
de la technologie: on pouvait y adjoindre stylo
graphique, pistolet, volant... Et à une époque
où le net n'existait pas encore, l'Amstrad
permettait de télécharger ses jeux
via le minitel moyennant 25 frcs. Et c'est ça
qui était bien avec l'Amtrad: pour pas cher
on pouvait s'offrir plein de jeux surtout au travers
les compilations dans lesquelles on pouvait trouver
TOUS les jeux quelques mois après leurs sorties
(bon par contre ce qui était chiant c'est
que souvent un jeu se retrouvait dans deux/trois
compil, so on les avait en double..). Le tout ne
tenait souvent que sur 20 ko, le poids d'une petite image de nos
jours, 200 000 fois moins qu'un jeu actuel, c'est dingue
Et le piratage était super simple: il suffisait d'avoir une
chaine avec deux lecteurs cassettes et hop, le tour était joué.
Autant dire que le traffic de jeux était courant dans les cours
de récré. Et puis Amstrad c'était une mascotte: ce croco qu'on voyait
sur les pubs, croco qui n'a jamais vraiment eu de jeu à sa gloire.
Alors Monsieur Sony écoute bien, un jour Amstrad va se relever
et va te foutre la raclée que tu mérites bicoze you suuuuuuuuuuuuuuuck.
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