Nostalgie Objets
des années 80. Page
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Telejunior Mais non y a pas que la télé dans la vie, y a aussi Téléjunior
:p
Bien avant le Dorothée
magazine, une revue s'était déjà intéressée
aux séries qui visaient les enfants. Télé
junior proposait de vivre en bd des aventures
de nos stars du petit écran. Se cotoyaient
des comics issus du catalogue Marvel (Spiderman
et parfois captain america, namor., mai s de fçon
tellementé pisodique que pour suivre, fallait s'accrocher), des bd tirées
de séries (l'homme qui vallait trois milliards,
les têtes brulées...), ainsi que des
créations spéciales sur les dessins
animés du moment (Goldorak, Albator..) que
l'on pouvait retrouver après en album. Tout
était résumé par la pub:
TéléJunior, le magazine des super
héros de la télévision en bandes
dessinées.
Publié
par les éditions Junior d'aujourd'hui,
Télé Junior a été lancé
en septembre 1977 (quelques jours après ma
naissance :p). D'abord mensuel, il devient quelques
temps bimestriel, puis redevient mensuel à
partir de juillet 1979, il deviendra hebdo le 14 octobre 1980
avant de disparaitre
.
 Pour
seulement 5 francs, on avait droit à près
de 50 pages de Bande dessinée mais aussi quelques infos amusantes,
des articles sur les stars de la télé,
du sport ou sur des dessins animés, sans
oublier des fiches sur toutes les séries
et acteurs célébres que l'on pouvait
ranger dans une petite boite.
Si la qualité
des BD était, d'une façon générale,
correcte, il faut bien reconnaitre que celles fabriquées
spécialement pour le magazine (et surement
dessinées par des français) étaient
vraiment laides: les couleurs étaient baveuses,
les dessins vraiment limités...
J'y avais droit surtout quand
j'étais malade. C'était un moyen comme un autre de me faire passer
le temps.
La puce sauteuse Gaffe àa pa sla prendre dans la gueule Ca
a l'air moche comme ça, mais c'est vraiment
cultissime pour les plus de 20 ans. En gros il suffisait
de retourner la puce qui était faite en plastique,
de la poser quelque part et cloooooop, la puce était
projetée en l'air lorsqu'elle se remettait
à l'endroit. il en existait de toutes les
couleurs et de différentes tailles.Le succés
fût tel que rapidement les librairies furent
en rupture de stock.
Rapidement des
jeux se sont crées: c'était à
celui qui la rattrapait avant qu'elle retombe, ou
celui qui l'envoyait le plus haut (ça dépendait
pas mal de la surface sur laquelle on la mettait)
et le comble: pour tester son courage, mettre sa
main juste au dessus pour se la prendre en
plein dans la paume (même pas mal sniff
).
Comme tout ce qui concernaient
les gosses à l'époque, on a pas
échappé au scandale (c'est dingue
d'ailleurs à quel point les adultes nous
faisaient chier): rapidement on a accusé
la puce sauteuse d'être responsable d'accident.
des gosses s'étaient pris la puce en pleine
gueule, on a même affirmé qu'un enfant
en avait perdu un oeil. Certains proviseurs interdirent
même l'objet dans les cours de récré
et gare au contrevenant qui se voyait confisquer
sa puce.
Pour être tout
à fait honnéte, si les petites puces
étaient sans danger, la méga puce
de 5 centimètres de diamétre présentait
vraiment un danger. C'était vachement difficile
de la retourner sans se péter un doigt et
parfois on la relachait vite fait croyant l'avoir
retournée comme il faut et celle-ci rebondissait
à peine poser par terre à cause du
mauvais retournement et se prendre cette grosse
puce même sur une partie non sensible c'était
un bleu assuré.
Les jouets sauteurs Les eighties, les années où on faisait tout sauter J'ai
failli oublier de parler des jouets sauteurs. Pourtant
c'était ultra populaire au début des
années 80.Pour ceux qui connaitraient pas,
c'était des personnages (enfin au début
c'était que des trucs simples comme des têtes
comme ci contre) reliés par un ressort à
un support. il suffisait de mouiller la partie en
caoutchou mou de la base de la partie supérieure,
de venir la coller au socle et donc de comprimer
le ressort. Le caoutchou une fois mouillé
se coller un peu au socle et il suffisait d'attendre
que l'adhésion entre les deux parties ne
soit plus suffisante par rapport à la force
du ressort pour voir l'objet sauter dans les airs.
Un jeu est même sortie
avec des sortes de puces de toutes les couleurs
mais je m'en rappelle plus trop. Par contre, pour
vous montrer à quel point les jouets c'est
du sérieux, allez mater ce
site, c'est complétement dingue sur une
20 de pages, un scientifiques vous explique le
fonctionnement avec des dizaines d'équations
et tout.
 Passez
votre souris sur l'image pour voir l'objet sauter.
La colle cléopatre Ou comment toute une génération s'est schootée à la colle
Il y a de celà très
longtemps: le tube de colle Hue n'était pas
très répandu. Au stick, les petits
enfants préféraient les pots de colle
(pourtant c'est chiant un pot de colle, z'étaient
cons les gosses à cette époque
). Si certains n'avaient que de vulgaires pots de couleur
transparents, le nec plus ultra pour être
top tendance hype à Ibiza Beach, c'était
d'avoir son pot de colle cléopatre. Si vous
avez plus de 20 ans, vous avez surement les papilles
qui se sont mis au garde à vous, sinon, vous
comprenez rien à ce que je viens juste de
dire à vos ainés.
Soyons clair,
la colle cléopatre était une très
mauvaise colle. D'une part, comme toutes les colles
en pot, c'était chiant à utiliser:
il fallait prendre une toute petite spatule, prendre
un peu de colle et l'étaler sur la feuille
à coller. Résultat: on se retrouvait
avec de gros patés qui déformaient
tout. D'autre part, ça collait très
mal et souvent il fallait recoller. Alors pourquoi
ce succés?
 Tout
simplement à cause du goût d'amende
de cette colle, it was so deliciouuuuuuuuus. Tellement
divin que les gosses avaient l'habitude d'en bouffer.
(vous me faites bien rire les djeuns de today qui
sniffez la colle, nous, on était des mecs
des vrais, on y allait carrément à
la spatule pour la bouffer
). LA colle cléopatre a rapidement été
remplacée par la colle en stick, pourtant
elle est toujours fabriquée. La seule différence
c'est que le couvercle orange a été
remplacé par un couvercle bleu. Le
site officiel du fabricant.
Les bons points Spécial dédi à tous les léches culs nlm
Quant nou zétions béti,
nous zétions dé bonnes peti zolda
ki trawaillons pour la patri. Et pour nou vélizité,
nous rezevions dé "bons points".
Enfin je me moque ça existe peut être
toujours. big Brothers is watching you. Bref quand on avait une
bonne note ou quand on était sage, nous avions droit à un bout de
papier imprimé qui valait 5 ou 10 points.Et
on était grave fier d'exhiber ces images
surtout à nos parents "hé moman
regardes j'ai eu un bon point, tu m'achétes
un jouet dis?". Ca avait d'autant plus de valeur
symbolique que dessus il était marqué
"Ville de PAris", bref on plaisentait
pas avec, nom de dieu. En plus au bout d'un ceratin
temps, on avait droit, si on en culumait suffisamment,
à un cadeau (hoooo une playstation? à
une version de Doom 3? un playboy? heu non une image
plus jolie..ouaip bon hein c'était cool à
l'époque...Malheureusement un véritable
traffic est rapidement né, certains marchandages
répugnant ont vu le jour (un baiser pour
10 bons points) et de vulgaires photocopies de bons
points sont même apparus. C'set àpartir
de ce jour que la France est partie en couille,
je vous le dis madame michou.
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