SCOTT
PILGRIM de
Edgard Wright 112 min. - USA - 2010
Depuis quelques temps, il ne se passe pas
un mois sans qu'une adaptation de comics ne sorte
sur les grands écrans. Après Batman, X-men, Spiderman,
Hulk... voici Scott Pilgrim. Son pouvoir ? Il n'en
a pas vraiment., à part peut être celui d'avoir
tous les problèmes possibles dans sa vie sentimentale.
Scott Pilgrim est une jeune geek qui vient tout juste de terminer ses études.
il passe son temps avec sa bande de copains avec
qui il a monté un groupe de musique : les Sex Bob
Omb. Sentimentalement, il se remet de sa rupture
d'avec celle qu'on ne peut nommer, devenue starlette
de la chanson depuis peu, avec Knives Chan, une
asiatique fréquentant une école catholique (uniforme
inside, le fantasme de tout bon geek).
Il aurait pu continuer à mener cette petite
vie pépére si il n'avait pas fini par croiser à
la bibliothéque le chemin d'une jeune fille dont
il avait rêvé la veille. Dès lors, il ne pense qu'à
elle. Apprenant qu'elle est présente lors d'une
soirée, il se lance às a recherche, interroge duo
de lesbienne, mec branché... qui n'ont pas le temps
de le prévenir. Il finit par la retrouver, la drague
lourdement mais cela ne le ralentit pas pour autant
pour continuer son enquête. On lui apprend qu'elle
travaille pour Amazon.ca (un sponsor du film???).
Il y passe commande en mode livraison à domicile
et attend sagement derrière sa porte, oubliant totalement
sa petite amie actuelle et ce, malgré les remontrance
de son colocataire homosexuel.
Quand Ramona Flowers, la fille tant désirée,
livre la commande, Scott n'accepte de signer le
reçu qu'à une condition : qu'elle accepte un rencard.
La soirée se passe suffisamment bien pour que Ramona
accepte de venir voir Scott jouer avec son groupe
lors d'un tournoi de rock.
Alors que Sex Bob Omb commence à jouer leur chanson,
ils sont interrompus par Mathhew Pattel, un
ex de Ramona. Le combat entre le geek et l'ex fan
de film bolywoodien s'achéve par la victoire de
Scott, qui ne tarde pas à demander des explications
à Ramona. Cette dernière lui apprend que si il veut
sortir avec ellen il lui faudra affronter ses 7
ex sadiques. No problemo.
Critique:
Scott Pilgrim n'est pas un grand film. C'est
"juste" un pur moment de plaisir pour
tout geek. L'histoire tirée du comics en noir et
blanc de Bryan Lee O'Malley (dont les graphismes
sont particulièrement immondes) pourrait prêter
à rire (ce qui est déjà pas mal) si la galerie de
personnages n'était pas aussi bien développée. Entre
le colocataire gay moralisateur, le héros un peu
neuneu, la petite amie asiatique naive... on compte
encore les 7 ex sadiques aux personnalités bien
marquées.
L'ensemble est bourré de références geekiennes.
Tout d'abord, dans l'habillage, le film est parsemé
d'onomatopée (rendant homage à l'origine comic de
Scott Pilgrim) et bruitage de jeux vidéos des années
80 de notamment lors des combats qui sont un mélange
parfait entre Power Ranger et Street Fighter 2.
Certaines séquences sont en version animée (par
exemple lorsque Ramona raconte son passé) tandis
qu'on a aussi droit à des passages sitcom avec rire
pré-enrehistré.
L'autre grande qualité de ce film, ce sont ses
acteurs ou plutôt Michael Cera qui y tient le rôle
principal. Ce jeune acteur avait déjà joué dans
le film bien geek, Supergrave de Greg Mottola, dans
l'émouvant Juno. Il continue, avec Scott Pilgrim,
de se faire une bine sympatique filmographie. Beaucoup
du film repose sur son jeu et sa petite gueule.
A noter, qu'on retrouve aussi dans le catsing Kieran
Culkin (le frère de l'autre) qu'on avait déjà vu
dans l'excellent Igby Goes down...il y a 8 ans.
Bref, si t'es un geek, mate moi ça sinon c'est
moi qui vait te mater. 5/6
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