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Humeurs.
Et c'est ça qui faisait la beauté de l'homosexualité et c'est ça qui a permis aux homosexuels d'être toujours en avance sur leur temps et d'être de tous les combats important pour l'épanouissement de l'être humain (liberté sexuelle,...). En bref; l'homosexuel était une locomotive pour l'avancée de la société.
Selon Bruce labruce, " La grande tragédie du mouvement gay des vingt dernières années, c'est que l'on s'est orienté vers l'assimilation ce qui entraîne le désaveu de ses éléments les plus extrêmes et les plus stimulants. Pour faire en sorte que l'homosexualité soit acceptée et reconnue par les intellectuels au sens large du terme, le mouvement gay a pris ses distances par rapport à des groupes qui refusent de mettre un bémol à leur attitude non conventionnelle. L'homosexualité n'a été, au fil des âges, que l'expression de la différence. Une occasion pour certains de sortir des limites imposées par les codes culturels et les contraintes qui donnent une vision du monde à sens unique." (360 le magazine, n° 18, click here) Petit à petit, le gay tente de se démarquer de l'image "pédé = sexe". Je ne condamne pas cette idée fort séduisante même si souvent hypocrite, simplement le danger qu'elle représente ne semble pas avoir été pris en compte par ces pédés "sentimenteurs". La sexualité est ce qui carctèrise l'homosexualité par rapport aux
hétérosexuels. En voulant à tout prix dissocier sexe et homosexualité, on risque
tout bonnement de rendre la vie sexuelle des gays aussi passionnante que celles
des hétéros. D'autre part, c'est admettre qu'il y a un élément fautif dans
l'acte sexuel entre deux hommes, et dans l'acte sexuel tout court. Or c'est
justement contre ça que les homosexuels se sont toujours battus. En rentrant
dans le rang, l'homosexuel fait donc un beau cadeau à l'ordre moral.
Gare à ses amis SM, amateurs du sexe à plusieurs à qui il va tourner le dos, préférant ralier les hétéros avec qui il lancera les pierres sur ceux qui veulent rester aux marges de la société. Toujours désireux de se défaire de son image de salope, le pédé moderne crachera sur les folles, ces gays qui laissent leur côté féminim trop l'emporter sur leur part masculine, s'en prendra aux Drag Queens qui jadis l'amusaient tant. Pire, il tentera au maximum de convaincre les autres qu'il n'est pas si éloigné des hétéros. Comme le note Guillaume Dustan, "certains se disent pédés, mais strictement actifs, comme si le fait de ne pas se faire enculer les rendait un peu moins pédés que les autres. L'actif est mis en valeur, alors que le passif est généralement considéré comme une salope." (Entretien publié dans le Têtu n°18 - octobre 1997). Tout foue le camp: longtemps ennemi de la bourgeoisie bien pensante, les gays en font aujourd'hui partie; la gayklatura se comporte comme les collabos de 39-45 en dénonçant les gays qui refusent de se soumettre. Et tout ça en espérant que les hétéros ne les acceptent. Mise à jour 2006: Je ne pense plus exactement la même chose ou
plus précisemment, je critique les pédés qui minimisent la place
du sexe dans les paroles alors que dans les faits, ils font tout
le contraire. Par contre, je conçois tout à fait qu'on ne veuille
pas donner au sexe une place centrale dans sa vie. |
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