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 Home >> Humeurs >> Etapes de l'homosexualité

Humeurs.
Etapes de l'homosexualité
Ou quand l'enfant devient gay
 

a question de savoir si on nait homosexuel ou si on le devient au cours du temps est difficilement tranchable. Ce qui est vrai, en revanche, c'est que l'homosexuel suit généralement un parcours composé de différents phases. On peut, à ce sujet, faire un paralléle avec l'homme au sens générique sans pour autant pouvoir superposer ces deux courbes dans la mesure où la découverte et l'acceptation de son homosexualité peut avoir lieu tardivement : il y a d'abord la découverte de son homosexualité qui correspond à l'enfance de l'homosexualité; s'en suit une phase de revendication parfois virulente, c'est, ce que j'appelerai, l'adolescence de l'homosexualité avec tous ses dérapages; et enfin, le cycle se termine par l'acceptation sereine de ce que l'homosexuel est, c'est la maturité de l'homosexualité.

 

I- L'enfance de son homosexualité.

Il n'est toujours pas facile de se découvrir gay tant notre société est encore (et à juste titre, compte tenu de la nécessité d'assurer la survie de la race humaine ) hétéronormée. C'est d'autant plus difficile que la pédalexploitation et la promotion de la bisexualité pronée par certains mouvements (prenons simplement le phénoméne EMO où les garçons se revendiquent souvent bisexuels à coup de baisers langoureux avec leur petits amis diffusés sur Youtube) brouillent la donne et poussent certainement des jeunes vers l'homosexualité alors que d'eux-mêmes, ils n'auraient peut être pas été tenté par cette forme d'amour. Ce mouvement contradictoire, condamnation de l'homosexualité d'une part, et promotion de celle-ci d'autre part, place le jeune dans une situation complexe.

La voie vers l'homosexualité commence toujours par toute une série de questionnements dont la première reste: suis-je vraiment gay? Visionnage de films tels que Beautiful thing, achat de magazines homosexuels, surf sur des sites pornographiques ou non... sont autant d'éléments qui permettent d'avancer à taton. Tout comme l'enfance qui apprend petit à petit de ses découvertes.

Durant cette période, l'homosexuel se fait discret. Il n'est pas entièrement complet en tant qu'individu.

Cette phase peut aussi comprendre une période de négation qui peut se traduire par une homophobie affichée pour ne pas se faire suspecté de l'être.

II- L'adolescence de l'homosexualité.
 

SI l'adolescence normale est une période souvent agitée, l'adolescence de l'homosexualité l'est encore plus encore.  L'adolescent est généralement revendicatif, quitte à entrer en conflit avec la société. La même chose se retrouve chez les gays. Pendant cette période, l'homosexuel exigera avec véhémence parfois le droit à l'adoption, le mariage, il manifestera lors de le gaypride, militera dans des associations LGBT. Il luttera pour ses convictions même les plus ridicules (fier d'être pédé... quelle fierté à aimer se prendre des coups de bites dans le cul? je vous le demande)

Mais ce qui différencie l'adolescence normale et l'adolescence de l'homosexualité, c'est qu'elle n'ont pas toujours lieu à la même période de la vie. La première recouvre la période 13/18 ans alors que la seconde correpond souvent à une période beaucoup plus avancée et c'est bien là le probléme.

Autant nous pouvons pardonner à un enfant qui devient adulte en suivant les étapes de son adolescence, ses dérépage, autant la société n' admet pas qu'un adulte (tout du moins en age) fasse sa crise d'adolescence à un age avancé.

Durant l'adolescence, les enfants se réappropprie leur corps et ce à travers diverses mutilations: piercing, tatouage,... L'homosexuel qui s'affirme fait pareil. Il n'est pas rare de voir un homo de 40 ans se faire tatouer

 

L'adolescent veut se faire remarquer, il veut qu'on s'intéresse à lui. Et pour celà, il utilise diverses méthodes: look qui ne passe pas inaperçu, langage vulgaire... On retrouve la même chose chez l'homosexuel qui va arborer une coupe de cheveux qui sorte de l'ordinaire, qui va adopter un look vestimentaire particulier. A ce sujet, on note aussi que les gays du milieu s'habillent plus ou moins de façon identique. C'est là encore une caractéristique de l'adolescent qui a besoin du groupe afin de s'affirmer ensuite comme individu unique. La bande permet d'éviter la solitude et permet d'avoir un modéle auquel on s'identifie.

Or le problème de certains gays (en gros ceux du milieu) c'est justement  de rester bloqué à l'adolesence de leur homosexualité. Et plus précisemment de rester à la phase de l'affirmation du moi . Ce qui conduit à un égoisme et un individualisme excarcerbé
 

III- La maturité de l'homosexualité.

Cette période est celle de l'acceptation sereine de son homosexualité. On a fait une croix sur l'enfant que nous n'aurons pas. On ne se sent pas aussi investi dans le mouvement gay, on a d'ailleurs besoin de s'éloigner du milieu dans lequel on ne se reconnait plus. On ne revendique qu'une chose : le droit de mener une vie paisible comme tout hétérosexuel lambda, sans plume dans le cul, sans drapeau arc-en-ciel en pendouillière, ...

Le désir d'enfant n'est plus une revendication égoiste mais le fruit d'une réflexion sur la nécessité d'avoir un projet à long terme avec sa moitié. On accepte plus volontier l'humour sur les pédés alors que durant la période adolescente, la moindre blague sur les homos étaient automatiquement taxée d'homophobie fascisante.

 


Le gay mature épouse les régles héténormées. L'homophobie se retrouve face à un individu difficilement attaquable, de une, parcequ'il ne correspond plus aux stéréotypes de la folle, d'autre part, parce que l'homosexuel assumant parfaitement sa sexualité donne moins de prise aux critiques qui, de toute façon, ne l'atteignent plus ou tout du moins peu. Tout va bien dans le meilleur des mondes ? Pas tant que ça car se faisant, le gay ne constitue plus

 



 


 


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Les textes sont © Scandy