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Nostalgie
Objets des années 80.
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Trans'rama
Plus fort que la Gay Pride

Pour ceux qui ne savaient pas dessiner, il y avait une solution toute simple: les décalcomanie Trans'Rama. Ces derniers permettaient de constituer une scène grace à une longue planche qui représentait décor sur lequel on devait coller des personnages tous réunis sur une grande feuille de Calcasec.

On pouvait trouver des Trans'Rama des principaux héros de notre enfance: l'Araignée (que j'avais en double), les Sctroumpfs, Boule & Bill,... Il y en avait aussi sur des événements plus historique, notamment l'attaque de Fort Alamo, mon préféré, ou sur des héros de la littérature (20.000 lieus sous les mers, Robinson Crusoe..)

Rappelons les différents étapes à suivre pour son Trans'rama:

- 1ère étape: séparer le feuillet de son papier protecteur, ça c'était la partie simple de l'opération
- 2ième étape: il était recommandé d'appuyer avec le pouce pour obtenir un début d'adhérence. Perso, j'ai toujours sauté cette étape. La patience et moi, une grande histoire d'amour.
- 3ième étape: avec un stylo à bille (un vieux qui ne marchait plus était suffisant), on frotait sur toute la surface du sujet. Là j'avais tendance à un peu trop insister et à trouer le calque mais je voulais tant que le perso colle parfaitement o-O
- 4ième et dernière étape: il fallait doucement soulever le feuillet

Les Trans'rama présentaient plusieurs problémes. Tout d'abord, tous les sujets n'avaient pas les mêmes proportions (pour respecter les différents plans d'une image). Or, quand on est gosse, on réfléchit peu (mais si). Résultat: on finissait par obtenir des incohérencesavec des personnages dix fois plus grands que ceux collés juste à côté.
 

Ensuite, le systéme même du transfert à sec n'était pas top; lorsqu'on n'avait mal froté, on coupait souvent le personnage en deux. Rhaaa comment on était anxieux en relevant petit à petit le feuillet en vérifiant que le personnage se décollait bien comme il faut. SI c'était raté, c'était super dur de rattraper le coup.

Enfin, du fait du côté rapproché des personnages et objets de la planche de décalco, il arrivait qu'on gratte par erreur un bout du personnage situé juste à côté de celui qu'on fait (et une amputation de la main, une)

Fabriqué par JESCO, les Trans'Rama étaient décliné en deux gammes: les Trans'rama traditionnels qui dépliés faisaient 55 centimétres sur 26,5, et  les Trans'Rama Géant et leur tableau de 79 centimétres sur 29 et ses 100 sujets à décalquer.

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Sac US
Le roi du Bahut

A chaque rentrée, c'était le même cirque: il fallait trouver le cartable le plus beaux, le plus pratique, le plus mieux. Si on avait le malheur d'être issu d'une famille modeste ou nombreuse, on risquait d'hériter du cartable de son grand frère. Le passage à l'adolescence se manifestait, non seulement par l'apparition des poils, par l'abandon du cartable au profit du sac à dos, conoté beaucoup plus "djeunz qui s'émancipe de ses parents".

Et dans cette catégorie, le summum c'était le Sac US. Si on pouvait en trouver de couleur grise ou bleue, le seul vrai Sac US se devait d'être vert kaki. Si ce sac se contentait d'arborer un simple US sur la poche avant, rien n'empêchait de le customiser. Et sur ce point, l'imagination était au pouvoir : on pouvait y accrocher des badges, y coudre des patchs ou y écrire au marqueur des messages ou le nom de ses groupes de rock préférés. C'était l'époque d'Iron Maiden, AC/DC, Metallica, Téléphone ou Trust. Rapidement, le sac ne ressemblait plus du tout à ce qu'il était à l'origine et cela donnait parfois des résultats assez...particuliers.

Le sac US comportait de très nombreux défauts: tout d'abord, du fait de la toile, il n'était pas complétement étanche, autant dire que les jours de pluie, c'était la galére. Ensuite, le systéme de fermeture avec ses lannières n'était pas simple ni rapide.Enfin,

A l'origine, cette musette était destinée à l'armée (sans blague, on s'en serait pas douté ;-) mais attention le simple troufion n'y avait pas le droit (il devait se contenter de la version simple, M-28), la M-36 était réservé aux officiers. Par la suite, le sac s'est démocratisé et les troupes aéroportées et blindées eurent aussi droit d'en avoir. Lors du débarquement du 6 juin 1944 en Normandie, les parachutistes en furent dotés. Et comme le chewing gum, autres choses amenés par les soldats américains, il allait rapidement envahir les cours de récré.

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Tam Tam
Défoncé par tous les culs d'une génération

ans les années 70, on aimait bien les couleurs bien flashy du genre à rendre aveugle un daltonien. Symbole ultime de ce trip, le tabouret Tam Tam disponible en divers couleurs : rose, bleu, jaune, orange ...

C'est simple il n'y avait pas une chambre d'enfant sans son tabouret Tamtam à l'époque, c'était inscrit dans la loi, à chaque enfant, son tabouret tamtam (rose pour les filles, bleu pour les garçons, jaune pour les..trav? asexué?).

Ayant la forme d'un diabolo, ce tabouret se constituait de deux cônes emboitables et d'un couvercle. Le plus du produit c'etait qu'il était démontable et qu'il était donc "facilement" transportable. Pour le monter, rien de plus simple : il suffisait d'emboiter les deux cônes et de poser le couvercle dessus. On pouvait ranger quelques objets dedans. Bon le probléme c'est que moi je le bourrais de jouets, résultat quand on s'asseyait dessus, d'une part le couvercle censée épousé vulgairement nos fesses ne s'affessait plus, ce qui n'était pas très confortable et surtout plusieurs de mes Gi joe se sont cassés à cause de mon gros cul :'(

L'autre inconvénient du tabouret Tamtam, c'est que les cônes ne se maintenaient pas d'eux mêmes attachés. ce qui faisat qu'en prenant le tabouret pour le déplacer, souvent la partie basse se détachait et restait par terre. Pas top. Je ne me rappelle plus si il y avait un petit ambou pour les maintenir. Moi, j'étais obligé d'utiliser une allumette pour bloquer le tout.

C'est au français Henry Massonnet que l'on doit cet objet cultissime. Spécialisé dans les seaux et glacières en plastique destinée aux pêcheurs, il ne manquait plus que le siége pour parfaire sa gamme de produits du parfait pécheur. Fabriqué en polypropilène, ce tabouret résiste très bien à l'eau. Bon par contre, vu les couleurs ça devait faire fuir les poissons oO

Selon certains, c'est grace à Brigitte Bardot, interviewée à la télévision assise sur un tamtam, que les ventes explosérent en France. Et ce sont pas moins de 12 millions de ces tabourets qui seront vendus.

Malheureusement le choc pétrolier de 73 qui entraina une hausse du cout de fabrication des produit en plastique va porter un coup dur au Tamtam. Et son côté trop marqué '70 n'arrangera pas les choses.

La folie du vintage allait sortir le tamtam de la naphtaline. Sacha Cohen (non pas le "Baron"), un designeur français, retrouve le moule original (n° 169) et proposera à différents designers de customiser l'objet culte.

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