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 Home >> Humeurs >> Peer to Peer

Humeurs.
Réflexions sur le peer to peer.
Partie II


 3- LES AUTRES RAISONS D'UNE TELLE SITUATION.

Pour les maisons de disques, ça ne fait aucun doute, le peer to peer est le seul responsable de la chute des ventes de CD. c'est toujours plus facile d'accuser les autres plutot que de faire une auto critique.

    a- les méfaits de la téléréalité

 Indochine , Kyo... réussissent à vendre à plusieurs 100 de milliers d'exemplaires leurs albums. Ils sont pourtant ultra présents sur les réseaux de peer to peer. Celà prouve que le consommateur accepte de débourser quelques 10 d'euros pour se procurer des albums à condition qu'ils soient de qualité. On a assisté depuis 3 ans à un raz de marée de cd de télé réalité. Ca a commencé avec Lofteur up and down, immense succés commercial à la qualité plus que discutable.

Et si au début, de tels albums ont pu soutenir le marché grace à des ventes records (Star ac et cie sont pour beaucoup aux bons chiffres de l'industrie musicale en France en 2002), à moyen terme, leurs effets sont négatifs.

D'une part le marché a été noyé par ces artistes-mouchoirs formés en trois mois. désormais on a non seulement droit à 2/3 albums de la star académie en entier, plus l'album de la gagnante mais aussi les albums des finalistes (Emma, Jérémy..), mais aussi ceux qui sont restés que deux semaines (cf album des recalés de star ac et ALRDLNS), plus ceux de "A la recherche de la nouvelle star", plus ceux de popstars (x2 cette année) et des recalés (Chiméne et la punkette ex sdf)...

Trop c'est trop, il y a eu overdose de ces pseudos artistes. Le public n'en peut plus (cf le succés de moins en moins important de ces albums notamment celui de la star ac qui se vend moins bien que ceux des années précédentes et le flop de Linkup. Et que dire du désastre de l'album de Magalie: à peine 12 000 albums vendus contre 700 000 pour Jénnifer). Or que retrouve t-on dans les grandes surfaces en tête de gondole? La musique de la télé réalité qui a complétement envahi les bacs, entrainant la disparitions par là même des albums de véritables artistes pour une question de place. Rappelons que 56% des CD vendus en France le sont dans les grandes surfaces alimentaires. (source: disquesenfrance.com). L'acheteur lambda est peut être con mais au bout d'un moment il en a  marre de manger de la merde.

Les gens n'ont plus le respect de l'artiste parcequ'on lui présente des starlettes de pacotille sans talent, complétement pré fabriquées. Les maisosn de disques ne peuvent plus que s'en prendre à elles mêmes. Elles ont tiré un fric fou avec star ac et cie mais c'était en prenant les gens pour des cons. C'est un juste retour des choses si maintenant ils se retrouvent dans la merde.

Autre élément qui milite dans ce sens: les labeks indépendants sont beaucoup moins frappés par le crise que les majors/pouponnière de la télé réalité. Selon Jérôme Roge, directeur du syndicat des indépendants, "Pour les distributeurs indépendants, le marché a progressé à la fois en valeur et en volume l'an dernier."

Des artistes comme Bénabar, Sanseverino ou Vincent Delerm ont réussi à obtenir des disques d'or pour leurs albums. Or le point commun de ces chanteusr c'est d'être de vrais artiste, artiste qui sortent des fameux plans marketing de majors. Ce que veut le client c'est de la qualité , quelque chose qui n'a pas été enregistré en 2 mois à la va vite avec de pseudos musiciens et de faux chanteurs.

 

    b- L'industrie dépassée par l'évolution technologique.

Ce que l'on peut attendre d'une maison de disques, c'est de prévoir, non seulement les futures tendances et goûts de leurs clients mais aussi les innovations technologiques. Or ce que montre le peer to peer c'est qu'elles ont été complétement dépassée, ou plus précisément, elles ont refusé de voir les choses en face et on laissait se développer ce systéme sans y préter attention (d'où leurs réactions actuelles qui frisent l'hystérie). Début 2003, alors que les Etats-Unis était frappé par une chute des ventes de CD, Pascal Négre fanfaronnait sur l'excellente santé du marché français. Et on ne parlait pas du tout du téléchargement alors que celui-ci existe depuis bientot 10 ans. On peut donc s'étonner sur la lenteur de la réaction de l'industrie.

En fait, cette lenteur à réagir s'explique par le fait que c'est que le peer to peermet en place de nouvelles conditions de la distribution commerciale. Le marché s'est complétement transformé et comme toute "révolution", celà implique des changements des strucutures. Or les maisons de disques qui sont devenus d'énormes sociétés multinationales, véritable mamoutte industriel, ont dû mal à changer de cap.

 
Le CD est une technologie vieille de 20 ans, son temps est passé et pour l'instant aucun successeur n'a été trouvé (et on s eprépare de nouveau à un combat entre plusieurs supports). Les maisons de disques ont alors essayé de mettre en place des systémes de téléchargement légaux mais de façon totalement désorganisée. Quand on voit qu'un titre coûte 1 euros et qu'un album 12, on a vraiment l'impression qu'ils se foutent de la gueule du monde.

En clair, vous payez quelques euros de moins que si vous achetiez le CD mais en plus vous n'avez ni le boitier, ni le livret, et la maison de disque n'a pas à payer toutes les charges qu'un magasin doit payer et l'argent va directement dans sa poche sans que la marge que s eprend normalement le magasin et qui devrait donc disparaitre ne se fasse vraiment sentir. Ces prix montrent que les maisons de disques trainent les pieds pour mettre en place de telles structures surtout sur le marché européen.

Aux USA, l' iTunes Music Store d'Apple connait un succés certain (30 millions de titres vendus en 2003). Selon une étude de Forrester Research, la musique numérique en ligne représentera 300 millions de dollars de chiffre d'affaires aux Etats-Unis en 2004 et un tiers des ventes en 2008. Cette différence entre le nouveau monde et le vieux continent s'expliquerait en partie par le fait que les legislations entre pays européens quand à la propriétés intelectuelles varient d'un pays à l'autre, que les modes de paiements ne sont pas uniformes et par les disparités économiques (notamment comment appliquer la tva qui varie d'un pays à l'autre). Au lieu de faire un travail de lobbying pour faire adopter une loi liberticide, la LEN, Universal et cie devraient plutot oeuvrer pour que les législations dans les pays européens s'harmonisent pour favoriser le succés de leur plateforme de téléchargement.

    c- Autres pistes possibles

Demander aux Fournisseurs d'Accés à Internet de faire le gendarme est une mauvaise solution. Comme le souligne Mario Mariani, vice-président de Tiscali, troisième FAI européen, "Les sites peer to peer (d'ordinateur à ordinateur) sont impossibles à combattre. Sur n'importe quel réseau, le trafic peer to peer représente entre 30 et 60 pour cent du trafic total. Nous ne pouvons pas techniquement contrôler un tel trafic".

Un moyen sérieux pour pousser les gens à acheter plutot qu'à télécharger serait tout simplement d'apporter de la valeur ajoutée au produit CD notamment par l'insertion d'un livret digne de ce nom avec multiples photos de l'artiste, et pourquoi pas ajouter les clips video. Le passage au DVD serait dans ce cas plus que bénéfique. Rappelons d'ailleurs que les vente sde DVD musicaux ont augmenté de 88% en 2003.

Il n'en demeure pas moins qu'il sera difficile pour les fabriquants d'inverser la situation actuelle. Beaucoup d'ados n'ont jamais acheté de cd de leur vie, une véritable culture du gratuit s'est instaurée dans la jeunesse. Une solution possible serait de continuer à proposer les titres gratuitement, à charge pour le téléchargeur de faire une action (comme cliquer sur un lien). Aux Pays bas, une société "Honest Thief" prévoit de lancer un service de peer2peer gratuit et légal: Thank You sera un logiciel de p2p "permettra aux fournisseurs de services d'échange de capitaliser sur leur nombre croissant d'utilisateurs et d'offrir une compensation financière aux artistes". En contre partie du mp3 qu'il pourra télécharger, l'usager s'engage à mettre son ordinateur à disposition d'entreprises qui s'en serviront pour travailler sur des calculs complexes nécessaires à la recherche, un peu à la façon du projet Seti@Home.
 

Conclusion:

Après n'avoir rien fait, les maisons de disques semblent enfin prendre en compte la réalité du peer 2 peer. Malheureusment, leurs réactions frisent l'hystérie: procés contre leurs "anciens clients", largage de plusieurs fakes... La réalité est pourtant là et monsieur Négre devrait se rappeler ses paroles d'il y a quelques années: "le public a toujours raison". Et si il met ses menaces à exécution, espérons que les internautes sauront réagir et boycotter les produits Universal.
 


 


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Les textes sont © Scandy