Musique

Cinéma

Perso

Nostalgie

Passions

Homosexualité

Me contacter

 

Insane Clown Posse

Hole

Twiztid

Ma Radio

Chanson du mois

PlayList Idéale

 

Comédie

Culte

Drame

Fantastique

Horreur

Indépendant

Autres

 

Bouffe

Crados

Catalogues Jouets

Jouets

Objets

Pelluches

Super Nana

Télévision

Autres

 

Catch

Comics

Jeux Vidéo

Liens

Littérature

Télévision

 

Présentation

Blog

Photos

VIP

Humeur

Histoires

Merci à ...

 

A travers l'Histoire

Matthew Sheppard

Homophobie

Outing

 

Mail

Livre d'Or

Forum

 

 


 Home >> Passions >> Littérature


 

[ Page Précédente ]

[ Page Précédente ]

 

Livres chroniqués sur cette page

Nouvelles sous Ecstasy - Frédéric Beigbeider
Les Particules Elémentaires - Michel Houellebecq
Petit Frère - Eric Zemmour
Plateforme - Michel Houellebecq
Rencontre sous X - Didier Van Cauwelaert
Sang d'Encre - Poppy z. Brite
 

 Ensemble des critiques de livres

 


 

 

Nouvelles sous ecstasy - Beigbeider FrédéricNOUVELLES SOUS ECSTAZY 
Fréderic Beigbeder, France, 1999
Ed. Folio, 100 pages 

Note: -

 

 

Histoire: Une dizaine de courtes nouvelles sans aucun lien les unes des autres si ce n'est qu'elles ont toutes été écrites, nous dit-on, sous excstasy.

Critique: Voici donc le fameux Frédéric Beigbeder, le dandy de la littérature français, l'auteur le plus "hype" de sa génération et présentateur de l'émission télé la moins regardée au monde. Tant d'éloges pour un écrivain somme toute médiocre. Certes il fait preuve , parfois, d'imagination au niveau de son écriture comme en témoigne "Spleen à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle"où le récit n'est qu'une succession de question, mais son livre pue la suffisance, le côté "je suis un branché" de son auteur. Beigbeder n'a aucun talent si ce n'est celui de faire croire qu'il en a. Ce qui est déjà pas mal. Aucune émotion ne transparait de ces récits. C'est vide, c'est creux.

A aucun moment, Beigbeder n'est crédible: quand il nous parle de sexe, on croirait entendre une émission de Fun radio à l'époque de Doc et Difool. il parle de cul parceque le cul fait vendre. Le titre même de ce recueil frise le ridicule: il nous dit avoir écrit ces nouvelles sous l'influence de cette drogue, beau coup marketing, beau packaging mais Monsieur Beigbeder, la littérature n'est pa sun bien de consommation comme un autre. Il se permet même de donner des leçons en 4ième de couverture: "L'auteur de ce livre déconseille au lecteur d'essayer l'excstasy", conseil des plus ambigu.

Rien ne sauve ce livre dont les histoires n'apportent rien et dont les fins sont plus que prévisibles (que celui qui ne savait pas avant même l'avoir lu , la fin de "Extasy à Go-go, léve le doigt?)

[ Retour en haut ]

 

Petit Frère - Eric ZemmourPETIT FRERE 
Eric Zemmour, France, 2008
Ed. Denoël, 337 pages. 

Note: star01_yellow.gifstar01_yellow.gifstar01_yellow.gifstar01_yellow.gifstar01_yellow.gif

 

 

Histoire: Suite à l'assassinat du jeune Simon Sitruk par son ami Yazid Chaldi, le ministre Pierre Gaspard charge le narrateur, un homme de gauche, d'enquêter sur l'affaire et de l'étouffer au maximum pour ne pas mettre le feu à la poudrière qu'est aujourd'hui devenue la France multi communautaire.

Commence alors l'étude sociologique d'un quartier populaire du XIX arrondissement de Paris et de la rapide déstructuration des rapports qu'entretiennent entre eux ses habitants depuis les années 80.

Le narrateur découvre la passé de ce quartier qui n'a pas toujours baigné dans les tensions communautaires, les familles de toutes origines, juifs et musulmanes y vivaient en parfaite harmonie pendant des années, s'entre aidant,… Mais petit à petit, la crispation communautaire va bouleversé la donne.

Si le jeune Simon a réussi à se faire un nom dans le milieu de la nuit, son ami d’enfance, Yazid doit se contenter de vivre du traffic de drogue et pense trouver dans la religion musulmane une solution à ses problémes.

Plus généralement, l’ambiance de l’immeuble devient délétaire. La jalousie à l’égard de la réussite de Simon monte au sein des populations musulmanes, on maudit cette France qui ne donne pas de travail au chef de famille, une véritable haine contre tout ce qui est différent fait son terreau sur cette misère où chomage, radicalisation religieuse et crise de l'intégration se mélent dans une danse macabre sur la dépouille de la République Française à qui la bien pensance de mai 68 a porté le coup de grace.

Toutes ces découvertes mettent à mal toutes les convictions du narrateur qui pendant longtemps a cru à l'idéologie de cette gauche.

 Critique: Véritable brûlot  à l'encontre de Sos racisme et cie, Petit frère est un livre à lire d’urgence. On comprend que la gauche bien pensante tente par tous les moyens de faire censurer ce livre et de faire taire un Eric Zemmour qui a su mettre le doigt (accusateur) là où ça fait mal, très mal.

En s'appuyant sur un fait divers  (l'assassinat du Sebastien Sellam, DJ connu du microcosme des nuits branchées parisianistes), Eric Zemmour nous livre un état des lieu inquiétant de la société française actuelle. Et il vise juste, terriblement juste.

Tout habitant de HLM l'a vécu, cette arrivée massive de population immigrée venant d'Afrique, cette fuite des locataires Français "pure souche" et de ceux venant des précédentes vagues d'immigration (Italiens, Polonais..) devant la dégradation des conditions de vie, l'apparition du trafic de drogue, ces concierges qui finissent par baisser les bras et s'enfermer dans leur loge, ces parents qui n'arrivent plus à tenir leur enfant, cette désocialisation terrible qui aboutit à ne plus connaître ses voisins, cette peur irraisonnée lorsqu'on rentre le soir chez soit,...il est étonnant qu'un écrivain  puisse aussi bien retranscrire cette dégradation sans avoir vécu dans ces quartiers populaires.

Constat cruel des conséquences de la politique de "dés-intégration" que la gauche a imposé au nom du droit à la différence, des droits de l’homme (lequel ? celui d’insulter ? celui de tuer ? celui de terroriser ?..)  et du politiquement correct imposé par Sos racisme des années durant.

Malheureusement, le livre n'est pas exempt de défauts: Zemmour fait trop de Zemmour. Il pollue son livre d'un nombre incalculable de citations comme pour se dédouaner de ce qu'il pense et ce malgré le bouclier que constitue déjà le roman. Son obsession du féminisme vire parfois à la pathologie. Et les allusions au foot deviennent lassantes (c'est bon, Eric, on a compris que t'aimais Platini et ses consoeurs...)

Ce va et vient entre le monde dorée des salons bourgeois où l'intelligentsia palabre d'une situation qu'ils ne vivent pas et la réalité du terrain de la met en évidence le creuset  terrible qui s'est créé en France entre ce que l'on considère être l'élite et le petit peuple qui est celui qui paie les erreurs de cette bourgeoisie bien pensante.

L’un des autres grands intérét de Petit Frère est de voir l’évolution opposé des positions du narrateur, journaliste classé à gauche et  Pierre Gaspard, politique de droite. Si l’homme de gauche finit par se rendre compte des erreurs de l’anti racisme à la française, avec une certaine culpabilité, l’homme de droite a quant à lui, déposé les armes depuis bien longtemps et se contente, cyniquement,  d’essayer de profiter au maximum du systéme tant qu’il le peut encore.

Si la description de l'état actuel de la société de Zemmour ne souffre d'aucune contradictions possibles ( à moins d'être d'une mauvaise foi sans borne), par contre, je n’adhère pas à sa conclusion fataliste d’une islamisation inévitable de la France, d'une impossibilité de vivre ensemble paisiblement.

Une dernière chose, Zemmour ne cesse de marteler tout au long du roman que le Français de 1914 est mort. Je ne le pense pas, il est juste stigmatisé, vilipendé par la bien-pensance de gauche, acculé et enfermé dans ce qu’ils appellent « l’extrême droite » (« quoi ? Tu ne penses pas comme moi ? T’es qu’un fasciste… »), pour finalement être privé de tout droit à la parole, toute existence médiatique, condamné au silence, attendant l’Homme providentiel si cher à Max Weber.

[ Retour en haut ]

 

Particules élémentaires - Michel houellebecqLES PARTICULES ELEMENTAIRES 
Michel Houellebecq, France, 1998
Ed. J'ai Lu, 317 pages. 

Note: star01_yellow.gifstar01_yellow.gifstar01_yellow.gifstar01_yellow.gifstar01_yellow.gif

 

 

Histoire: Michel et Bruno sont frères et pourtant ils sont très différents l'un de l'autre: Le premier, chercheur en biologie, préfére se réfugier dans ses recherches, sa vie sentimentales et sexuelles se révélant catastrophiques. Il espère ainsi concourir à l'avénement d'une nouvelle race asexuée et immortelle qui signera par là même la fin de l'humanité. Le second s'est lancé dans une quête désespérée du plaisirs sexuel, ce qui le conduira à fréquenter le lieu du changement, camping post-soixante-huitard où la liberté sexuelle est de mise. il y fera la connaissance d'une femme qui lui fera, il espère, découvrir le bonheur.

 

 Critique: The "claque". Jamais je n'aurai pu imaginer qu'un auteur aussi unanimement porté en triomphe par l'intelligentia parisienne puisse pondre un tel bouquin. Michel Houellebecq est un grand auteur. On en peut pas ressortir indemne de la lecture de ce livre.C'est un véritable pamphlet pour notre civilisation occidentale.Les "belles idées" défendues par mai 68 sont ici mis au banc des accusés et l'auteur démontre, d'une façon flagrande, leur côté destructeur pour l'humanité toute entière. La recherche du plaisir sexuel est une voie sans issue dans laquelle s'est embourbé les soixante huitards qui doivent 20 ans après faire face au désenchantement. Les mots font mal mais ils ne font que décrire le déclin de notre civilisation.

[ Retour en haut ]

 

Plateforme - Michel HouellebecqPLATEFORME 
Michel Houellebecq, France, 2002
Ed. J'ai Lu, 350 pages. 

Note: star01_yellow.gifstar01_yellow.gif

 

 

Histoire: Michel est un fonctionnaire de quarante ans dont le métier au Ministère de la culture nepassionne guères. Son père vient de mourir dans d'étranges conditions mais il n'en éprouve aucune tristesse. Il n'entretenait avec ce père que des relations distantes. Ayant hérité d'une jolie somme d'argent, il décide de partir faire un voyage en Thailande. Il y rencontre Valérie, une jeune femme apparemment assez sage et réservée. Cette dernière travaille pour une grande société de voyage et elle cherche à savoir ce qui attire autant les occidentaux chez les asiatiques.

De retour à Paris, Valérie et Michel se revoit. Débute pour eux une relation amoureuse intense où le sexe tient une place importante. Peu de temps après, Valérie qui vient tout juste d'être débauché de son ancien employeur par le groupe Aurore, est chargée, avec son ami Jean-Yves, de relancer toute une gamme de voyages organisés durement frappés par la crise, c'est l'occasion pour eux d'effectuer un voyage dans un de leur club de vacance. Durant ce séjour, Michel développe tout une théorie sur ce que recherchent réelement les touristes occidentaux: qu'ils le reconnaissent ou non, ce qui motive les Européens dans le choix de leur destination de vacance c'est la possibilité ou non de s'offrir du sexe moyennant finance. Emballé par ses propositions, Jean- Yves et Valérie décident de réorienter totalement leur ligne vers un "tourisme de charme."

 

Critique:  Houellebecq, le fils maudit de la littérature française, a voulu marquer un grand coup avec ce livre. Publié aux éditions Flammarion en 2001, ce roman avait le parfum du scandale et sa sortie a succité une double polémique. D'une part, au moment de son lancement en librairie, Houellebecq donna une entrevue où il qualifia l'Islam de religion la plus conne du monde. Il n'en fallait pas plus pour que certains lient ces propos au livre. Oui, la religion islamique est épinglée dans ce roman ("Jamais en terre musulmane, l'intelligence et le talent ne pourront trouver leur place") mais la critique est suffisamment grossière pour qu'on n'y préte pas tellement attention d'autant plus que sur 350 pages, celà se résume à une ou deux pages maximum. De toute façon, l'occident n'est pas épargné, les enfants non plus..en fait tout y passe.

D'autre part, le livre prend une position assez ambigue sur le tourisme sexuel. Ce dernier y est présenté comme quelque chose de normal, comme un filon qu'une société commerciale cherche à exploiter sans porter aucun jugement de valeur. C'est peut être cru mais c'est la réalité des choses. Le guide du routard et cie sont hypocrites quand sur leurs livres ils rappellent que le tourisme sexuel c'est pas bien alors qu'ils savent très bien que l'attrait principal et parfois même le seul attrait de certains pays, c'est le sexe. Comme le fait comprendre si bien ce livre, si il n'y avait pas la peur que quelques bien pensants s'insurgent à cette idée et fassent tout un taulé, les sociétés de voyages se seraient ouvertement lancé dans le tourisme sexuel. Voir les 3 personnages du livre parlaient aussi librement de la prostitution comme valeur ajoutée au voyage organisé, mettre le sexe au même niveau qu'une balade en jet ski, tout celà permet de mettre sur le banc des accusés notre société capitaliste où l'homme est une marchandise comme une autre.

Il n'y a pas un moment où Jean Yves ou Valérie n'auront une pensée pour les prostitués. Pour eux, il est normal que ces personnes se prostituent. C'est cruel mais c'est notre réalité qui est cruel. La prostitution constitue encore une barrière (notamment parcequ'elle est lié à la pédophilie) qui tôt ou tard tombera sous les coups de butoirs du capitalisme.

Le véritable scandale de ce livre, c'est la médiocrité de ce dernier. Houellebecq semble nous ressortir la même soupe que dans ces précédents ouvrages et désormais, ça ne passe plus: toujours les mêmes personnages, toujours le même pessimisme... ça finit par lasser.

[ Retour en haut ]

 

Rencontre sous x - Didier Van CauweleartRENCONTRE SOUS X 
Didier Van Cauwelaert , France, 2004
Ed. Livre de poche, 248 pages. 

Note: -

 

 

Histoire: Roy Dirkens est un jeune prodige du football. malheureusmenet, pour des raisons de politique interne de son club, il passe son temps sur le banc de touche. Un jour, une de ses connaissance l'emméne sur le lieu d'un tournage de film porno. Du fait de la panne d'un des acteurs, on demande à Roy de le remplacer. C'est ainsi qu'il fait la connaissance de Talia, une jeune actrice de l'est. le courant passe immédiatement entre eux.

Après la scène, ils décident de rester en contact. Mais Roy, mal à l'aise avec sa situation actuelle de footballeur payé à ne rien faire, préfére cacher qui il est vraiment à Talia et préfére lui dire qu'il est au rmi en attendant de percer dans le foot. Malgré ces mensonges, l'amour grandit entre les ces deux personnages qui ont pour point commun d'être tous les deux perdus: Talia dans le porno et Roy dans un monde footbalistique qu'il ne comprend pas. Tous deux rêvent de s'en échapper et pourquoi, ensemble.

Critique: Du foot, du x, une histoire d'amour , des bons sentiments par cageots entiers, vous mélangez bien tous ces éléments super vendeurs et vous obtenez un mauvais roman qui pourrait avoir pour sous titre "la petite maison dans la prairie du x". Cette boullie de sujets à la mode font d'emblée perdre toute crédibilité à cette œuvre littéraire qui a calirement été écrite pour faire vendre (et ça marche vu que je l'ai acheté...)
Les personnages sont caricaturaux: Talya se la joue jeune fille propre sur elle qui subit le porno mais qui cherche à s'instruire pour s'en sortir
Roy souffre d'être millionnaire en ne faisant rien (pauvre choux). Ona aussi le prof/ écrivain raté.

On cumule les clichés sur le porno: tournage avec des mineurs, filles exploités, viagra, le sida, du fric partout...idem sur le foot.

Reste cette histoire d'amour entre deux paumés. On a  envie d'y croire sauf que les personnages sont dépourvus de passion et 240 pages ce n'est pas suffisant pour développer convenablement la naissance d'un tel amour entre deux personnes de milieux si différents.

On a plus l'impression que les deux protagonistes sont heureux de rencontrer enfin quelqu'un susceptible de les comprendre plus que d'avoir un coup de foudre pour l'autre.

De plus l'écriture de van cauwelaert est très (trop?) simpliste, ce qui n'arrange pas les choses et n'embélit pas la trame générale qui reste ridicule et très convenue.

Mais ce qu'il y a de vraiment insuportable dans ce livre, c'est l'énorme couche de bons sentimenst et de leçons de morale et là, tout y passe: les personnages agées qu'on ne respecte pas assez, les pauvres joueurs de foot déracinés de leur pays par les grands clubs, roy qui aide une connaissance apprenti romancier à trouver du travail auprès qd'une ex star du x désireuse d'écrire sa biographie, c'est tellement mal amené que ça en est pathétique.

C'est loin d'être une grande œuvre littéraire (le mot est faible), ça se lit en deux heures, de quoi s'occuper une soirée d'hiver pas plus si vous n'avez vraiment pas mieux à faire.

[ Retour en haut ]

 

Sang d'encre - Poppy Z. BriteSANG D'ENCRE 
Poppy Z. Brite, 1993
Ed. J'ai Lu ténébre, 503 pages

Note: star01_yellow.gifstar01_yellow.gifstar01_yellow.gifstar01_yellow.gifstar01_yellow.gif

 

 

Histoire: Trévor décide de revenir dans la maison de son enfance où vingt ans auparavant jour pour jour, son père a tué sa mère et son frère avant de se donner la mort. Il veut savoir pourquoi son père, ancien auteur de bandes dessinnées reconnu, lui a laissé la vie sauve. Il fera la connaissance de Zach, jeune pirate informatique qui tente de se cacher des agents du FBI qui veulent l'arréter.Ce dernier n'a pas non plus eu une enfance facile, ses parents l'utilisant quotidiennement de punching ball. Ensemble, ils découvriront l'amour mais cet amour suffira-t -il à Trévor pour ne pas sombrer dans la folie comme semble le souhaiter cette maison où se déroulent d'étranges phénoménes.

Critique: Poppy Z. Brite s'est un peu plus laché que dans ses autres livres. Plus de sexe, plus de violence. Les "héros" de ce roman n'hésite pas à gouter à tous les fluides de leur compagnon, mélangeant sang et sperme. Autre nouveauté: ici, point de vampire comme dans les autres livres de Poppy. Non là, on est en présence d'une maison que d'aucun diront qu'elle est hantée mais on peut se demander si l'abus de certaines substances n'est pas plutôt l'origine des délires de Zach et Trévor.

Il n'empêche, ce livre mérite d'être dans toutes bibliothéques digne de ce nom: Certaines scénes entre Zach et Trévor sont touchantes, d'autres sont immondes notamment lorsque Zach "imagine" que son père essaie de le tuer et c'est ça qui fait la "beauté" de ce livre.

[ Retour en haut ]

 

Second souffle - Philippe POzzo di BongoSECON SOUFFLE 
Philippe Pozzo di Borgo, 2001
Ed. BAYARD, 282 pages. 

Note: -

 

 

Histoire: Philippe Pozzo di Borg avait tout pour être heureux. Issu d'une famille fortunée, il réussit sa vie professionnelle et se marie avec une belle femme, Béatrice, dont il aura des enfants. Malheureusement, un accident de parapente le rend tétraplégique, dès lors sa vie se trouve bouleversée. Il doit réapprendre à vivre et des raisons de se battre. Tout au long de ses nombreux allers-retours entre sa maison et les hôpitaux, il fera la connaissance de plusieurs personnes.

Critique: Voir un Verre à moitié plein ou à moitié vide. C'est avec ce sentiment que je termine la lecture de Second souffle. Un livre destructuré composé de très courts chapitres sans vrais logiques, fait de pensées et brides de souvenirs d'évenements de l'auteur qui, suite à l'accident, a souvent du mal à se rappeler du passé.

Le livre pourrait être divisé en trois parties : une première racontant son enfance de petit bourgeois bobo avant l'heure dont l'unique obsession est le cul (le sexe semble au demeurant le principal sujet de Philippe Pozzo di Borgo, véritable DSK de la littérature), une deuxième partie émouvante, touchante avec son histoire d'amour avec Béatrice, une quasi sainte dont l'auteur nous livre une superbe déclaration d'amour... rapidement gachée par ses pulsions sexuelles, et une troisième partie rajoutée pour les besoins du film.

Car ce qui choque à la lecture du livre c'est la quasi absence de Abdel (joué au cinéma par Omar Sy), il a droit à 8 citations et à une dizaine de page pas plus. On est dès lors choqué de l'ajout de cette dernière partie , "Diable Gardien", qui est entièrement consacrée à Abdel et qui fait perdre un grand intérêt au livre. On peut aussi s'interroger sur le pourquoi avoir fait de ce personnage si méprisant, un héros de film : il n'hésite pas à voler son patron pour s'amuser, baise sans amour, il est tout sauf attachant, il est responsable de diverses complications quant à la santé de Philippe Pozzo (notamment en lui causant un accident de la route)...

En faisant de Abdel (dont les apparitions télévisuelles ont été des désastres, tant la personne est loin de l'image idylique qu'on voulut en faire les réalisateurs du film) un modéle, ils ont trahi le vrai sujet du livre: Béatrice, véritable Marie du 21ème siécle, qui malgré son cancer, restera toujours forte devant son mari dont l'égoisme et la puanteur bourgeoise dénote face à l'abnégation et la simplicité de cette femme.

A fuir, à bruler, à vomir, cette merde chiée par un obsédé sexuel décérébré ne trouvera sa place que sous un meuble pour servir de cale-pied

[ Retour en haut ]

 

[ Page précédente ][ Retour à la liste ] - [ Page suivante ]
 


Webmaster  |  Me contacter
Version 5.01
Les textes sont © Scandy