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DE BONS PRESAGES
A. Pratchett T./ N. Gaiman, 1975
Ed. J'ai Lu, 440 pages. 
Note:

Histoire: Les forces du bien et du mal ont décidé que l'heure de l'apocalypse avait sonné. On confie au démon Rampa la tache d'échanger le bébé d'un diplomate américain par l'antéchrist. Mais suite à différents malentendus, il se trompe et confie l'enfant censé être à l'origine de la fin du monde à un jeune couple qui vit dans la campagne londonienne. Malgré tout, la machine est lancée: les quatre cavaliers de l'apocalypse sont appelés, la descendante d'une voyante tente d'empêcher l'apocalypse, aidée en celà d'un soldat de l'armée des inquisiteurs.
Rampa découvrant qu'il s'est trompé de bébé, va essayer de remettre les choses comme il faut, mais sur sa route, il trouva son vieil ami, l'ange Aziraphale. Reste à savoir si le fait que l'antéchrist ait été élevé par un couple d'humain tout à fait normal durant 11 ans n'a pas eu des conséquences inattendues.

Critique:  Je crois que je ne suis vraiment pas fait pour la SF en littérature. Neil Gaiman est un grand scénariste de bd mais si ce livre représente tout ce qu'il peut faire du côté des romans, il vaut mieux qu'il se consacre uniquement aux comics. La course contre la montre est sympatique, nous offrant même parfois quelques scénes dont le comique vous tireront certainement un sourire. Les deux auteurs ont créé tout un monde avec sa propre histoire  (on croule littéralement sous les notes de bas de pages qui nous racontent les hauts faits de tel ou tel inquisiteurs).

Les deux personnages de l'ange Aziraphale et du démon Rampa sont intéressants: ce sont deux pions qui se rendent compte de leur statue et qui finalement savent que la victoire d'un camp sur l'autre ne plairait à aucun des deux, et que donc le bine a besoin du mal et inversement.Mais le tout baigne dans le gnangnan avec la scéne finale qui frise le ridicule avec ce gosse de 11 ans qui "renvoie dans leurs chambres" les forces du bien et du mal qui attendaient l'apocalypse parceque finalement la vie c'est bien. Et je m'étendrai pas sur la happy end nunuche au possible.

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LES CHIENNES SAVANTES
Virginie Despentes, Fr., 1999.
Ed. J'ai lu
250 pages.

Note:

Histoire: Louise travaille dans un peep show. Pour elle, c'est un moyen comme un autre de gagner sa vie: pas mieux , pas pire qu'un autre boulot. Avec elle, les clients en ont pour leur argent. Tout allait bien jusqu'au jour où deux de ses collégues stripteaseuses sont retrouvées mortes complétement déchiquetées. Rapidement, on croit à un réglement de compte entre gangs pour le contrôle de la prostitution sur la ville.

Critique: A force de lire du Despentes, je vais finir par m'y habituer. Heureusement, avec ce livre, j'en finis avec la bibliographie de cette auteur. Et je dois dire que c'est peut être son meilleur roman sur les trois qu'elle a écrit. Bien sûr, la façon d'écrire de Despentes est toujours aussi criticable mais bon, dans l'ensemble, c'est meillleur que dans Baise Moi.
   Le gros probléme de ce bouquin c'est les relations de l'héroine avec Victor, le mec que tout le monde recherche: on comprend pas pourquoi elle s'attache à lui. Despentes reste toujours trop vague. On a du mal à s'attacher à ses personnages. Victor a beau violer Louise, elle en tombe éperdument amoureuse comme toutes les autres filles. Bref, ses personnages sont froids, on a l'impression qu'ils n'ont aucun sentiment même si ils tombent amoureux, on ressent rien de cette passion.
    A part ça, on a droit à quelques passages bien crus et gores. Et si le livre s'éssoufle vers le milieu, la fin vous promet un rebondissement des plus inattendus, ce qui permet de garder une bonne impression de ce roman

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LES CHIOTS
Mario Vargas Llosa, Fr., 1959.
Ed. Folio
84 pages.

Note: -

Histoire: Cuellar arrive dans un nouveau lycée en début de 7ième. Rapidement, il devient le meilleur éléve de sa classe et excelle en sport. Malheureusement, un accident va boulverser à jamais sa vie. Judas, le chien du collége, le mord griévement au niveau du sexe. A partir de ce jour, on donna à Cuellar le surnom de petit zizi.

Cet accident ne pouvait pas arriver à un pire moment: alors que ses amis entrent en pleine adolescence et passent leur journée à draguer, Cuellar n'ose pas faire le 1er pas à cause de son complexe. Petit à petit, il s'éloigne de son groupe d'amis qui a bien du mal à comprendre son attitude. Il va chercher alors à noyer son chagrin dans tous les excés possibles: vitesse, boisson, provocation... Excédé par son comportement, il se retrouve rapidement en marge.

Critique: Rarement roman n'a été aussi mal écrit. L'histoire est d'un ridicule, il eut fallu plus de 80 pages pour évoquer correctement ce passage à l'age adulte de quelqu'un qui a un tel complexe.

Le style  de l'auteur est désastreux. Il a fait le choix d'imbriquer les dialogues dans la narration même, ce qui donne un sentiment de confusion totale. Il n'y a aucun changement dans la narration que les héros aient 9 ans ou 20 ans. L'expression "lever une fille" doit revenir 1 à 2 fois par page. Les personnages ne sont pas du tout différenciés ou développés.

Même pour deux euros, c'est beaucoup trop cher pour un navet pareil.

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LE CORPS EXQUIS.
Poppy z. Brite, USA, 1996.
Ed. J'ai lu
286pages.

Note:

Histoire: Andrew Compton, un serial killer anglais, s'évade de prison en se faisant passer pour mort. Réfugié aux U.S.A., à la Nouvelle-Orléans, il rencontre par hasard un autre prédateur, Jay Byrne. L'histoire d'amour qui va unir ces deux psychopathes cannibales et nécrophiles ne les empêchera pas de semer le désordre dans le statu quo ambiant et de laisser dans leur sillage une piste sanglante.

Critique: C'est le premier livre de Poppy Z. Brite que j'ai lu et j'en suis tout de suite tombé amoureux. Ce livre explore l'esprit malade de deux sérial killers qui tente de faire découvrir à l'autre les plaisirs de sa propre démence. Ce qui est le plus dérangeant dans ce livre et ce qui en fait toute son originalité, c'est qu'à aucun moment, Poppy ne juge les actes de ces anti-héros. Aucun jugement moral ne transparait de ses mots.
   Si ce livre compte autant à mes yeux c'est aussi parcequ'il m'a définitivement montré qu'il était beaucoup plus facile pour un gay de rentrer dans une histoire racontant les aventures d'un gay que de devoir se taper un livre ayant pour héros, un hétéro de base.

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DISCO
 ss. dir. Sarah Champion, GB, 1998
Ed. J'ai Lu, 414 pages

Note:-

Histoire: Ce livre est un recueil de nouvelles. Son éditrice, Sarah Champion, a demandé à différents auteurs contemporains d'écrire un bref récit sur les dernières heures de l'année 1999 avant le passage à l'an 2000. On y parle de savants fous, de techno, de drogue, de sectes, de fourmis rouges et noires,..

Critique: Déjà, je suis allergique au concept même d'anthologie. Selon moi, on ne peut pas écrire une bonne histoire juste en quelques pages. C'est encore plus risqué quand il s'agit de travail de commande. Et on atteind le fond quand le théme imposé est ultra médiatique et bien commercial comme il faut: le passage à l'an 2000.
Première remarque: tous les auteurs ne s'en sont pas tenus au théme imposé ou pire ils ont écrit une nouvelle en essayant pathétiquement de la raccrocher à l'an 2000. Par exemple, Grant Morrison nous raconte l'histoire d'un publicitaire à la recherche d'un slogan dans un futur très blade runner.
Ensuite, on évite pas les clichés: on a ainsi droit à la boucle temporelle, au fanatique religieux qui va à Jérusalem ("L'astronaute de sa majesté" N., Blincoe) même si dans ce cas, c'est relativement bien écrit.
Bref, c'est vraiment pas génial même si quelques nouvelles sortent leurs épingles du jeu ( "Pas vu, pas pris" ou la critique de la société des médias

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LES ENFANTS DE LA TERRE
Jean M Auel, 19.
Ed. J'ai lu, 249 pages.

Note:-

Histoire: -

Critique: -

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