|
|
|||||||||
|
||||||||||
|
||||||||||
|
|
[ Page Précédente ] |
[ Page Précédente ] |
||
|
|||
Livres chroniqués sur cette page Gaiété Parisienne -
Benoit Duteurtre |
|
GAIETE
PARISIENNE
Benoît Duteurtre,
France, 1998
Ed. Folio, 204 pages.
Note:
Histoire: Nicolas est un jeune intellectuel homosexuelle et très cynique. il dirige une revue contestataire Anti pouvoir financé par le ministère de la culture (sigh) Sa meilleure amie est une jeune fleuriste anglaise,Cléopatre, ancienne égérie des boites à la mode avec qui il ecumait les soirées les plus branchées lorsqu'il était jeune.Grace à un ancien éléve, il fait la connaissance de julien, étudiant en gestion, uniquement passionné par la finance et par son militantisme dans des associations homosexuelles. A partir de cette nuit, il fera tout pour séduire le jeune garçon bien que tout les oppose. Malheureusement pour lui, il n'ira que de catastrophe en catastrophe.
Critique: L'exemple typique du livre passe partout: on le lit rapidement, on ne regrette pas de l'avoir acheté mais on est content de passer à autre chose. Par contre, on saluera le fait que l'auteur y dénonce le comportement hyper superficiel de certains jeunes pédés prèt à tout pour avoir une place VIP dans le microcosme gay.
GARCONS
SAUVAGES
William Burroughs,
1977
Ed. 10/18, 249 pages.
Note: en lecture
Histoire: -
Critique: -
GENIE
DIVIN
Guillaume Dustan, France,
2001
Ed. J'ai Lu, 375 pages.
Note: En relecture
Histoire: -
Critique: -
GODE
BLESSE
Alain Turgeon, Québec,
1997
Ed. J'ai Lu, 156 pages.
Note:
Histoire: La vie d'Alain commence mal: sa mère attentait
une fille, ce sera un garçon
et son accouchement se déroulera
mal, empéchant sa mère
d'avoir d'autre enfant. A partir de
là, Alain aura toujours l'impression
que sa mère lui en veut et préfére
son frère. Il n'aura pas le temps
de connaitre son père, ce dernier
se suicide en se pendant avec une corde
à sauter alors qu'il est encore
tout enfant. La mère en fera
de même après avoir connu
plusieurs aventures avec plusieurs hommes
qui la battent. Ces deux événements
marqueront Alain d'un double point de
vue: d'une part, la seule famille qui
lui reste, ce sera son pays et d'autre
part, à chaque fois qu'un proche
ne fera plus signe de vie, il aura
toujours l'idée que c'est parcequ'il
s'est suicidé.
Doué à l'école, il se lance dans des études pour devenir ingénieur. Malheureusement, l'argent manque et il est obligé de trouver des métiers pour les financer. Il entrera dans l'armée, se prostituera, servira de cobaye pour des études médicales...autant de situatiosnq ui lui permettront de faire des rencontres et "tirer son coup"
Critique:
A mourir de rire. Difficile de parler
de ce livre, le mieux c'est que vous
le lisiez. L'humour est principalement
dû à deux choses: d'une
part, l'auteur est québecois
et quoiqu'on en dise, le français
que "parlent" nos cousins
canadiens est drôlissime. Il est
d'ailleurs difficile de reparler correctement
le français made in france tout
de suite après avoir lu son livre.
Prévoir une période de
réadaptation ;o).
D'autre part
et surtout, c'est le style d'écriture
d'Alain Turgeon qui fait la force de
ce livre. Faussement naif, ce style
autorise l'auteur à balancer
quelques réflexions personnelles
bien incisives.
Tout le long du livre, le narrateur/héros
du livre nous dit qu'il ne sait pas
écrire, on a parfois l'impression
de lire quelque chose écrit par
un gamin de 10 ans tant c'est naif,
parfois grossier.. mais c'est plein
de vérité et de remarques
amusantes. Ainsi, selon lui, si on donne
une claque aux bébés dès
qu'ils naissent "c'est pour
y faire comprendre au plus vite
ce qu'il l'attend toute une vie. Faut
qu'il pige tout de suite que c'est fini
le bon temps". Il aime aussi
jouer avec les mots, les décomposer
pour trouver leurs sens ("Se
tuer, se prostituer, je comprends ce
que le premier verbe vient faire dans
l'autre" ). Et certaines chutes
sont tordantes: par exemple, lorsqu'il
sert de cobaye pour une étude
médicale, il se fait rapidement
éliminé parcequ'il devient
violet à cause de ses alergies
incompatibles avec le médicament
tout comme l'autre cobaye qui lui continue
l'étude parceque "comme
il est un noir FM, ça se voit
beaucoup moins".
Comme le laisse le présumer le titre, on y parle surtout de sexe. Toujours emprunt de naiveté, le narrateur nous raconte sa vie sexuelle, sa découverte de l'autre sexe ( "Le vagin vu d'en haut comme ça, pour moi c'était qu'un troisième dessous de bras") et ses expériences avec les filles sans passer par des détours. C'est parfois cru, les québecois ont plus de liberté pour parler sexe mais ça ne tombe jamais dans la vulgaire du fait du style très enfantin d'écriture de Turgeon.
Et pour
finir, je ne résiste pas à
l'envie de vous citer quelques phrases
tirées du livre:
-"Ils
peuvent pas être mécontent
de ce que je fais, je fais rien"
-"Les
soldats on les met toujours en rang
parce qu'il faut sérieusement
en aligner pour faire un Q.I. à
deux chiffres."
GROS
PROBLEME
Dave Perry, USA, 1999
Ed. Presse de la Cité, 332 pages.
Note:
Histoire: Arthur Heck travaille pour Penultimate SA, gigantesque société de construction spécialisée dans les dessous de tables et autres magouilles. Son job consiste à apporter les valises pleines de dollars aux décideurs politiques pour que Penultimate SA obtienne tous les marchés. Féru de jeux, il se retrouve rapidement couvert de dettes et décide de "piocher" quelques billets dans les malettes qu'il transporte.
Mais il est vite découvert et ses patrons décident d'engager deux tueurs pour éliminer cet homme devenu encombrant. Le même soir, dans le cadre d'un jeux qui fait fureur dans les lycées, la fille d'Arthur doit être "tuée" par deux lycéens armés de pistolets à eau. Découvrant que sa vie est en jeux, Arthur décide d'acheter un missile qu'il utilisera comme preuve du traffic d'armes dont se rend coupable Penultimate SA. Malheureusement rien ne va se passer comme prévu et deux voleurs à la petites semelle décident de voler la malette contenant le missile en pensant qu'elle contient de la drogue.
Critique: "Le livre le plus drôle que j'ai lu en presque quarante", Stephen King. Waou je savais que Stephen King était pas un comique mais à ce point lol Non sérieusement, c'est pas un mauvais livre mais de là à dire qu'il est super drôle, il y a un pas que je ne saurais franchir. La principale qualité de ce livre c'est qu'une fois l'action lancée, elle ne s'arréte pas une seconde avant la fin. L'auteur a aussi su, de façon habile, faire en sorte que le destin de tous les personnages de ce livre finissent par se croiser d'une manière ou d'une autre, ce qui n'était pas aussi facile que ça étant donné le grand nombre de protagonistes.